L'importance des bases :

Julio Mer 9 Déc - 3:28

Le texte provient du même blog d'un pratiquant Australien :
http://tazziedevil.wordpress.com/uke/
Idem : le texte m'a paru sincère, après je n'ai pas 10 ou 20 années de pratique le juger bon ou mauvais.
Je ne vais pas poster sur le forum tous les textes issu du blog !
Mais vu que le texte a l'air un peu en rapport avec ce qui nous a été dit au cours de Lundi à propos des bases, j'ai décidé de le poster !

Je ne connais pas tous les Katas ou techniques cités, des fois c'est pas compréhensible du tout , mais cela rappelle à quel point les bases sont importantes.
(n'hésitez pas à le dire franchement si vous sentez que le post pollue plus le site que c'est utile !!)

Sionon j'aurai envie de résumer par pratiquer , répéter, approfondir, sentir , encore et encore ...

J'avais lu que l'on est comme des chaudrons : il faut entretenir le feu !

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Comprenez vous votre Kihon ?

J'essaye toujours de le comprendre !
Le Kihon Happo est le fil qui nous lie à la vérité du budo. Takamatsu Osensei a déclaré que
c'était « la racine de tout le budo ». Il a alors demandé à Hatsumi Sensei de le "trésoriser" et de
l'enseigner à ses étudiants. Nagato Sensei a indiqué que le Kihon Happo est le lien entre la conscience et le subconscient. Les principes qui sont trouvés dans ces huit kata sont les mystères qui nous aident à comprendre le budo.
Le Kihon Happo est donc un moyen essentiel qui quand bien pratiqué , nous ouvrira
aux possibilités sans fin du royaume du kukan. La distance, la synchronisation et le travail des angles sont les principes qui nous éclaireront sur le monde du kukan (la vie dans l'espace). Ces trois principes (sanshin) peuvent être regardés en tant que trois trésors pour nous enseigner les composants essentiels de la vie et mort.

Nous étudions le Kihon Happo comme un ensemble de mouvements ou des formes à un meilleur aquaint nous-mêmesavec notre corps, culture, esprit du guerrier,
véritables méthodes de combat, et tradition. Le kata sont très simple visuellement, mais en réalité, très difficile à maîtriser.

Le but final de la pratique de ces huit kata est l'unification de notre esprit, du
corps et technique (Gi Tai Ichi de Shin). La maîtrise de ces huit kata huit n'est pas de développer une belle forme seulement, mais de savoir que Henka (changement) est la base pour réellement comprendre vraiment le vaste et illimité potentiel du kata dans toutes les situations.

Le Kihon Happo n'est pas simplement des moyens d'apprendre des techniques physiques de combat. Je crois Hatsumi Sensei a dit une fois qu'il a appris plus au sujet de la vie par le Kihon Happo que par le combat. Je pense que nous devrions bien l'écouter de nouveua (comme toujours !).Ces mouvements sont les mouvements des milliers de guerriers qui ont combattu pour leurs vies avant nous.Ces mouvements tiennent en eux la base du budo, les racines du budo, la réalité du combat, et l'âme de l'artiste martial.

La formation de Budo se produit la plupart du temps dans le dojo avec autre comme les
personnes occupées. Si nous suivons Soke et la voie du Bunjinkan, nous devrions ne pas négliger la pratique du Kihon Happo. Beaucoup de personnes étudient les mouvements avec un esprit très technique. C'est correct de le faire parfois, mais je crois Soke lui-même a indiqué qu'il a senti que regarderle budo par les lunettes d'un esprit médical (scientifique?) n'était pas aussi sain.

Je crois qu'une fois que nous avons reçu les instructions sur les enseignements fondamentaux de chaque mouvement,nous devrions maintenir notre esprit profondément enraciné dans ces enseignements tandis que nous continuons notre propre entrainement.A partir de là de nous apprenons à devenir nos propres professeurs et avec les enseignements devenant profondément enracinés dans notre "colonne" (épine dorsale????dur à traduire??? ),nous venons à la rencontre des secrets, et développons un mouvementqui est naturel pour notre propre corps.

J'enseignais par le passé à mon dojo en Tasmanie, et nous exécutions l'Ichimonji no kata sous une forme basique. J'observais un étudiant d'un rang inférieur du cinquième dan l'exécuter sur une personne plus grande. Il avait des difficultés et ne pourrait pas comprendre pourquoi.
Il m'a approché et m'a dit qu'il ne pouvait pas exécuter la technique. J'ai dit, « vous devez changer ». Il n'a pas compris. Dans ses yeux, une fois qu'il avait appris la forme, il avait pensé qu'il avait maîtrisé l'ichimonji aucun kata !
C'était une honte, mais je crois qu'il a quitté l'entrainement.Nous voyons également Karateka exécuter le kata merveilleux avec les mouvements croquants et forts
avec un kimono "claquant". C'est très intéressant vraiment. Ces personnes passent leurs vies perfectionnant ces mouvements d'autodéfense, mais n'ont jamais réellement venu pour s'entraineren eux et pour comprendre le véritable potentiel. C'est un entrainement purement interne. L'art est devenu à deux dimensionscomme peinture à l'huile.
C'est maintenant seulement une forme d'art qui confirme des traditions seulement.
Ces arts ont oublié de s'exercer d'une manière profonde pour garder des méthodes vraiment vivantes, fonctionnelles et inspirées.

Dans le Bujinkan, nous avons des principes fondamentaux. Nous avons le Kihon Happo et le kihon des coups de pied, des chutes roulées, etc. Dans le commencement de notre entrainement, nous devrions travailler très dur à rendre ces mouvements et notre corps forts, flexibles . En fait, nous devons approfondir les techniques et les mouvements (tout comme d'autres arts) ainsi nous pouvons comprendre chaque action individuelle qui compose
par la suite compose un waza ou un kata entier. Par ceci je veux dire que nous pouvons approfondir Jodan Uke, Uke Nagashi,
Daken Uke, Ken Kudaki, Keri Kudaki, Taihenjutsu, Ashi Sabaki gata, etc.

Les kata du Bujinkan sont les « points de départ », ou l'échauffment au vrai entraînement.
C'est une chose merveilleuse. C'est ce qui diffère notre formation des arts modernes.
Là où les arts modernes cessent de s'exercer, nous continuons à aller, aller, aller et aller.
Il n'y a pas de fin. Le Bujinkan est un art complet.

Nous pouvons passer beaucoup d'années pour nous habituer aux mouvements et aux aspects importants qui rendent chaque waza efficace comme forme.
Alors la liberté nosu est donnée dans notre entrainement par nos professeurs de réellement sentir et faire vivre chaque waza et son potentiel infini. Nous apprenons bientôt que le » henka » est le point le plusimportant. Le changement est constant. Pour l'artiste martial, nous devons croire et comprendre ceci. Si nous ne le faisons pas, alors nous serons facilement vaincus et nous limiterons notre entrainement juste àexécuter des formes. Ceci pourquoi notre art est un combat vrai art du combat.

Du taijutsu nous nous déplaçons vers le Happo Biken.It est le taijutsu qui apporte nos armes à la vie. Tenir une arme nous indiquera notre niveau de formation. Ainsi, la formation avec des armes est également bonne pour nous garder sur le bon chemin. Nous pouvons voir que le Bujinkan est un art complet qui exige de beaucoup d'entrainement pour l'apprécier.
Il y a certainement beaucoup de choses à apprendre. J'ai beaucoup de chemin à faire !

Le corps sera conditionné et notre esprit deviendra plus fort via un entrainement dur. La douleur issue du Dakentaijutsuet koshijutsu sera dure pour nos corps, mais elle renforcera notre esprit et forgera un caractère et un physiqueplus appropriés à un artiste martial.

J'estime que ce type de formation de Kihon est négligé de nos jours. C'est tout que nous avons toujours fait dans le Hobart Bujinkan Dojo . Et, j'en suis reconnaissant. Ceux qui ne sont pas passés par une entrainement dur et ont juste eu es entrainements doux necomprendront pas vraiment ce qu'ils font ou le vrai potentiel de leurs mouvements.

Récemment Soke a également déclaré que nous devrions pratiquer et répéter ces choses encore et encore. Approfondir pour être exact. Il a présenté ses observations sur un type particulier d'action de coupe avec un katana, et que nous devrions le répéter 1000 fois ! Il a également dit de ne pas négliger le shurikenjutsu. Il a mentionné ceci plusieurs fois récemment.

En Tasmanie quand j'étudiais sous mon premier professeur Richard Jones, nous avions l'habitude de rentrer à la maison avec beaucoup de contusions sur nos jambes et bras de la formation de Dakentaijutsu .Nous avons eu des coupes ou des traces de doigt du koshijutsu
et du jutaijutsu aussi. Certains peuvent penser c'est idiot ou fou , mais je ne penses pas .
Regardez étroitement cet art.
Quel est cet art ? Il est au sujet de survie. Nous sommes des animaux vivant dans la jungle concrète. Nous devons devenir forts pour survivre. Notre corps a besoin s'exercer, notre esprit a besoin s'exercer, et notre esprit a besoin s'exercer. Si nous nous exerçons dur dans le dojo et suivons bien les enseignements, nous suivrons naturellement ces trois élémentsimportants de l'entrainement.
À l'avenir, nous pouvons être assez chanceux pour développer un niveau de Gi Tai de Shin et devenir heureux dans notre vie.

Je me suis entrainé pendant plus de 21 années dans le Bujinkan et continues, chaque fois que je pratique le Kihon Happo, je sens le besoin de plus d'entrainement.Il n'y a pas de fin.
Ce que je ressens, est un plus grand sens de l'esprit et de la conviction.
Pour ceci, je suis heureux. Je peux maintenant poursuivre l'entrainement avec une nouvelle compréhension de Soke « continuez d'aller. »

J'ai eu une personne qui m'avait dit qu'ils pensaient que je n'étais préoccupés que par les techniques. Ils n'ont pas pensé que j'ai été préoccupé par le développement de la sensation.
»Bien, j'ai persévéré avec ce commentaire d'ignorance et maintenu mon entrainement comme je l'avais toujours fait.Je ne dirai pas plus. Supportez ces commentaires et suivez votre propre chemin. C'est important.
Il est question de se connaître et ce qui est exact pour vous. Il est question de vivre
avec conviction et un but.

Le Kihon Happo est plus que huit techniques. Nous savons cela.
Mais, vraiment, savons-nous vraiment cela ?