1er cours de l'année!

Rapport du mercredi 1er septembre 2010

Je me suis rendue compte pendant ce cours que j’étais mon principal danger ! Je me suis portée des coups à moi-même sans le faire exprès, souvent en rentrant trop inconsciemment et brutalement dans mes attaques. Je n’allonge pas assez le temps, je vais trop vite.
J’ai beaucoup aimé la phrase qu’un mouvement n’est jamais parfait, que c’est le fait qu’il soit aligné exactement avec la conscience qui fait sa perfection. Peut être que cela va aussi avec le regard ; il me semble que naturellement le regard bouge le premier, et entraîne le corps à sa suite (quand l’on ne pense pas à faire). Comme si la volonté ou la conviction s’inscrivait dans le regard, on va là où l’on regarde, en entraînant même uke avec soi éventuellement.
J’ai noté qu’il faut laisser faire uke son mouvement. Car sans le mouvement de uke, je ne peux pas bouger, rien n’est créer. Or j’ai eu tendance à vouloir agir très vite, en précipitation, sans laisser les choses se faire.
Une autre chose qui m’a marqué, c’est de voire Virginie bouger, quand l’on expérimentait le chi, elle semblait si légère, alors que sa puissance est si grande.

Malade, je ne suis venu le 1er septembre que pour régler l’aspect administratif. Je me disais que de cette manière, en gérant en une fois l’inscription, je répondais aux attentes. Je ne suis donc resté que quelques minutes dans le dojo et, comble du comble, ai réussi à trouver le temps de commettre deux « bourdes » (ce n’est pas le premier mot qui me vienne à l’esprit) en un laps de temps si court.


Les premières erreurs
En agissant comme je l’ai fait, j’en oubliais l’essentiel : l’aspect humain. Première erreur ! Je me suis contenté de faire ce que l’on me demandait. Sans y mettre du « moi », de la conscience. Sur un geste aussi anodin que remplir "un dossier". J’aurais par exemple pu expliquer que la conciliation du saxophone, de mon travail, du nin et du sabre avait été difficile l’an dernier… Aux détriments du saxophone ! Que je craignais, compte tenu de mon activité professionnelle, de ne pouvoir être suffisamment présent qu’à trop peu de cours de sabre… Mais je n’en ai rien fait !
Avec le recul, ce n’est pas parce que l’on a un sensei que l’on doit en oublier les codes de bienséance, les règles de courtoisie ou encore les bases de la politesse. Ceux d'entre nous qui étaient là l'an dernier savent que l’équilibre du dojo est fragile. Et même si la structure semble costaud, rien ne garantit qu’elle le restera éternellement. A nous d'être vigilents sur ce point.
En terme de pratique (où de ce que j’en ai aperçu lors de ma brève présence), je me souviens avoir étonné d’une reprise aussi « directe ». Moi qui ne venais que sur la pointe des pieds et qui hésitais même à pratiquer espérais une reprise en douceur. 2ème erreur. J’ai l’impression d’avoir déjà oublié ce qu’est le ninjutsu en disant cela.
A quoi je m’attendais ?!?!? A une reprise bien confortable, en douceur, qui allait nous mettre dans le bain? La reprise n’était justement pas ce que je pensais, mais ça je le développerai dans mon post de ce soir, celui du cours du 06/09/10.

Expier ses pêchés

Attention, en écrivant ce post, je ne cherche pas à « expier mes pêchés ». Très peu pour moi. Je ne dis pas ça sur la base de la phrase : « faute avouée est à demi pardonnée ». Non ! D’autant que je n’y crois pas du tout. Pour moi, le seul moyen de se faire pardonner une faute est de montrer qu’on en a tiré les enseignements… Jusqu’à la prochaine faute. Je ne dis donc cela que pour « essayer » de mettre en pratique le « shikin haramitsu daikomyo ».
Cet exercice est donc personnel, à savoir centré sur moi. Comme je le dis souvent au boulot quand je crée des situations catastrophiques, l’avantage des erreurs est qu’elles nous offrent une marge de progression importante. Mais bon, il y a des moments où cette interprétation optimiste ne suffit pas.

La résolution (n'hésitez pas à le signaler si celle-là, je ne la tiens pas)

A l’exception de ce cours, où je n’ai pas pratiqué et donc peu echangé, j’essaierai de poster en lien avec les autres posteurs.

Une dernière question : quelle est l’adresse du forum « Ceintures noires » et comment y accéder ? J’ai utilisé l’adresse dont je disposais (datant de 2008-2009) mais lors de ma demande d’accès, celui-ci m’indique qu’il existe déjà un compte avec mon adresse mail (datant à mon avis de l’accès que j’avais à l’époque).
J’ai en tête de poster mes textes directement liés aux cours sur ce forum et de poster ceux qui « dérivent » un peu sur le forum ceinture noires.

A très bientôt.

Pour le forum ceinture noire, adresse toi à Jean-François. Il nous a envoyé un mail pour nous signaler qu'il était de nouveau ouvert et il nous a également donné un code d'accès. Donc je ne sais pas si tout le monde l'a reçu. Je pense que ni toi, ni Zumana ni Mamadi l'avaient reçu, voyez donc avec lui.