Mercredi 8 septembre 2010
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Mercredi 8 septembre 2010
Le cours du 08/09/10 a été pour moi marquant à plusieurs titres.
Les double sens :
C’est un des côtés un peu joueur du ninjutsu que d’avoir des doubles (parfois plus et pas nécessairement contradictoires) sens ou manières de voir :
- Nagare : rouler comme l’eau – informer.
- Kamae : posture - résolution
- Takagi : penser que toute technique peut se faire debout ou assis. En réalité, penser à voir les choses « à l’envers »… Autrement si vous préférez.
A chaque fois, ces significations ouvrent des portes devant nous. A nous de nous rendre dans celles que nous voulons découvrir.
D’une manière générale, quand Jean-François nous montre un mouvement, il attire notre attention sur un ou plusieurs points particuliers… Mais rien ne nous empêche de prêter de l’attention à tout un tas d’autres informations : comme toujours, chacun ne voit que ce qu’il veut voir.
Un démon :
La phrase suivante a été prononcée lors de ce cours : « Arrêtez de saluer, la pratique c’est le salut ! ».
Je la trouve épatante. Elle contient tout en elle.
La pratique est à la fois une manière de reconnaître le niveau de uke mais aussi, à un autre sens du mot salut, une manière de garantir son propre sauvetage.
Pour le deuxième sens, j’y reviendrai plus longuement sur le forum « Ceintures noires ». Quant au premier, il nous rappelle que c’est seulement au travers du niveau de uke que l’excellence de tori peut se révéler. Et l’excellence ne signifie pas la politesse,… Non, ça signifie qui il est réellement et ça, nous ne le savons qu’en pratiquant.
A nous de faire le tri dans ce que nous savons et ce que nous ignorons pour ne se servir que du vrai, de l’utile. Un principe qui me rappelle étrangement le « tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien ».
Travailler chaque technique comme une Ecole à part entière.
Ça me rappelle ce qu’a dit Virginie lors d’un cours de sabre l’an dernier sur le salut de début et de fin de cours : en réalisant un kata, en pratiquant, on ouvre et on ferme les mondes.
Avant, on ne tue pas. Après, l’instant est déjà passé. Mais à tout moment, on reste soi. On ne s’oublie pas pour autant. La base de toute technique ne vient pas de la technique, elle vient de nous, de notre for intérieur. D’où ce que disait Jean-François sur l’idée d’afficher notre vrai nous.
Chaque technique est pour nous l’occasion de créer un monde, une histoire,… Une telle création peut désorienter, inquiéter, angoisser,… Mais j’ai l’impression que le jeu en vaut la chandelle.
Et pour y arriver, il faut poncer, poncer,… et plus on avance, plus c’est « difficile » : la société veut cela. L’âge, l’ « expérience » nous rendent sûrs de nous, et par là-même de moins en moins aptes à nous critiquer.
Comme Socrate, la pratique me semble nous faire user de l’ironie socratique. Elle nous met en pleine figure nos propres défauts, démons,... Et face à cela, il n’appartient qu’à chacun de se remettre (seul s’il en est capable) dans le droit chemin. Maintenant, il arrive qu'un coup de pouce soit donné: et si on prend mal ce qui est dit, il n’y a qu’à faire en sorte que cela ne nous soit plus dit après tout. Cela ne tient finalement qu'à nous...
D’ailleurs, la vraie question est : Que prend t’on mal ?
- Le fait que ce soit dit
- Le fait que ce soit vrai
- Ou le fait que la remarque ne vienne pas de nous ?
Dans tous les cas, il y a encore du boulot.
Les double sens :
C’est un des côtés un peu joueur du ninjutsu que d’avoir des doubles (parfois plus et pas nécessairement contradictoires) sens ou manières de voir :
- Nagare : rouler comme l’eau – informer.
- Kamae : posture - résolution
- Takagi : penser que toute technique peut se faire debout ou assis. En réalité, penser à voir les choses « à l’envers »… Autrement si vous préférez.
A chaque fois, ces significations ouvrent des portes devant nous. A nous de nous rendre dans celles que nous voulons découvrir.
D’une manière générale, quand Jean-François nous montre un mouvement, il attire notre attention sur un ou plusieurs points particuliers… Mais rien ne nous empêche de prêter de l’attention à tout un tas d’autres informations : comme toujours, chacun ne voit que ce qu’il veut voir.
Un démon :
La phrase suivante a été prononcée lors de ce cours : « Arrêtez de saluer, la pratique c’est le salut ! ».
Je la trouve épatante. Elle contient tout en elle.
La pratique est à la fois une manière de reconnaître le niveau de uke mais aussi, à un autre sens du mot salut, une manière de garantir son propre sauvetage.
Pour le deuxième sens, j’y reviendrai plus longuement sur le forum « Ceintures noires ». Quant au premier, il nous rappelle que c’est seulement au travers du niveau de uke que l’excellence de tori peut se révéler. Et l’excellence ne signifie pas la politesse,… Non, ça signifie qui il est réellement et ça, nous ne le savons qu’en pratiquant.
A nous de faire le tri dans ce que nous savons et ce que nous ignorons pour ne se servir que du vrai, de l’utile. Un principe qui me rappelle étrangement le « tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien ».
Travailler chaque technique comme une Ecole à part entière.
Ça me rappelle ce qu’a dit Virginie lors d’un cours de sabre l’an dernier sur le salut de début et de fin de cours : en réalisant un kata, en pratiquant, on ouvre et on ferme les mondes.
Avant, on ne tue pas. Après, l’instant est déjà passé. Mais à tout moment, on reste soi. On ne s’oublie pas pour autant. La base de toute technique ne vient pas de la technique, elle vient de nous, de notre for intérieur. D’où ce que disait Jean-François sur l’idée d’afficher notre vrai nous.
Chaque technique est pour nous l’occasion de créer un monde, une histoire,… Une telle création peut désorienter, inquiéter, angoisser,… Mais j’ai l’impression que le jeu en vaut la chandelle.
Et pour y arriver, il faut poncer, poncer,… et plus on avance, plus c’est « difficile » : la société veut cela. L’âge, l’ « expérience » nous rendent sûrs de nous, et par là-même de moins en moins aptes à nous critiquer.
Comme Socrate, la pratique me semble nous faire user de l’ironie socratique. Elle nous met en pleine figure nos propres défauts, démons,... Et face à cela, il n’appartient qu’à chacun de se remettre (seul s’il en est capable) dans le droit chemin. Maintenant, il arrive qu'un coup de pouce soit donné: et si on prend mal ce qui est dit, il n’y a qu’à faire en sorte que cela ne nous soit plus dit après tout. Cela ne tient finalement qu'à nous...
D’ailleurs, la vraie question est : Que prend t’on mal ?
- Le fait que ce soit dit
- Le fait que ce soit vrai
- Ou le fait que la remarque ne vienne pas de nous ?
Dans tous les cas, il y a encore du boulot.
Guillaume- Messages : 15
Date d'inscription : 29/10/2009
Re: Mercredi 8 septembre 2010
Durant les Ukemi (roulades) , par réflexe je refusais de les faire du coté gauche, cela à cause de mes blessures qui se sont quasi remises des deux cotés des épaules (malgré une petite sensation encore). J'avais carrément pratiqué quelques Ukemi du coté droit sur de l'herbe les semaines passées, je crois il va falloir je fasses de même pour le coté gauche. Ca rejoint les accidents de la vie dont certains peuvent marquer, on tombe , on peut avoir peur de tomber de nouveau , mais on doit pas rester figé, on doit se relever; et la prochaine fois il faudra se relever.
Durant le cours on a vu des enchainement variés avec un Ura Gyaku à la fin; ou un Ura Gyaku en tenant l'avant bras de Uke bloqué entre la machoire et le cou.Cela me rappelle un Omote Gyaku de Hatsumi Sensei fait avec les dents et en mordant la main de Uke.On a aussi vu le travail des armes avec diverses façons de réagir face à Uke.
Enfin Laurianne, m'avait corrigé sur l'enchainement Shuto Uke suivi de Ura Gyaku, car je faisais cela comme deux techniques séparées alors que l'on devait après le Shuto laisser notre main glisser naturellement vers la main de Uke pour faire le Ura Gyaku, l'air de rien, sans que Uke s'en aperçoive.
Jean François nous a enfin parlé d'un texte vieux de 6000 ans qui énnonçait déjà les principes de diverses religions. Il nous a parlé de l'essence de la pratique qui est la "résonnance".
J'ai du mal à saisir sûrement parce que je ne l'ai jamais expérimenté. On nous a dit que c'est en cherchant la perfection du geste que l'on pourra atteindre peut être cette "résonnance".On nous a aussi dit qu'il faut être dans le brouillard (Kamui) , de ne pas voir les apparences, et que l'on ne doit pas faire attention à la taille de Uke, ni à son physique, ni rien.
Je trouves cela rejoint quand même un esprit vide ,c'est à dire "Ku" ou "non agir", le fait d'être dans le brouillard ou de ne pas penser, et ne pas s'attacher à la partie visuelle. Enfin on nous a dit qu'il ne faut pas choisir de direction face à Uke, et de se laisser guider;
là aussi j'ai du mal à saisir, c'est peut être ne pas se figer sur une direction ou esquive , se laisser aller porter ?
C'est à nous de travailler , et peut être des choses apparaitront.
Je retiens aussi et surtout la conviction, et la croyance qui avaient été annoncés lors du cours précédent.
Gambatte.
Durant le cours on a vu des enchainement variés avec un Ura Gyaku à la fin; ou un Ura Gyaku en tenant l'avant bras de Uke bloqué entre la machoire et le cou.Cela me rappelle un Omote Gyaku de Hatsumi Sensei fait avec les dents et en mordant la main de Uke.On a aussi vu le travail des armes avec diverses façons de réagir face à Uke.
Enfin Laurianne, m'avait corrigé sur l'enchainement Shuto Uke suivi de Ura Gyaku, car je faisais cela comme deux techniques séparées alors que l'on devait après le Shuto laisser notre main glisser naturellement vers la main de Uke pour faire le Ura Gyaku, l'air de rien, sans que Uke s'en aperçoive.
Jean François nous a enfin parlé d'un texte vieux de 6000 ans qui énnonçait déjà les principes de diverses religions. Il nous a parlé de l'essence de la pratique qui est la "résonnance".
J'ai du mal à saisir sûrement parce que je ne l'ai jamais expérimenté. On nous a dit que c'est en cherchant la perfection du geste que l'on pourra atteindre peut être cette "résonnance".On nous a aussi dit qu'il faut être dans le brouillard (Kamui) , de ne pas voir les apparences, et que l'on ne doit pas faire attention à la taille de Uke, ni à son physique, ni rien.
Je trouves cela rejoint quand même un esprit vide ,c'est à dire "Ku" ou "non agir", le fait d'être dans le brouillard ou de ne pas penser, et ne pas s'attacher à la partie visuelle. Enfin on nous a dit qu'il ne faut pas choisir de direction face à Uke, et de se laisser guider;
là aussi j'ai du mal à saisir, c'est peut être ne pas se figer sur une direction ou esquive , se laisser aller porter ?
C'est à nous de travailler , et peut être des choses apparaitront.
Je retiens aussi et surtout la conviction, et la croyance qui avaient été annoncés lors du cours précédent.
Gambatte.
Julio- Messages : 191
Date d'inscription : 22/10/2009
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