Retour Stage 17 Octobre 2010 (Paris15)

Bonjour à tous !

Tout d'abords , merci Jean-François et Virginie de m'avoir autorisé à venir pratiquer lors de ce dernier Stage.
Vraiment un très grand bonheur d'avoir pu vivre ce dimanche parmi vous (tous).

Cette nouvelle organisation de trois stages en un, divisé en groupes doit donner et demander bien plus de travail, mais "whaaooo" en tout cas, je pense que pour tout le groupe 2 c'était vraiment du bonheur de la joie et de l'amour !

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D'un point de vue plus personnel ce Stage m'a énormément fait du bien, bien que je poursuive sans relâche un entrainement ainsi qu'une rigueur personnelle; cela m'a permis de réaliser l'importance d'être guidé.

*En pratiquant au sein du dojo régulièrement, on est constamment guidé que ça soit par le bief des professeurs ou vis a vis des autres élèves, tout constitue et est source de repères et remise en question.

*Tout seul, bien que cela permette de développer un sens de l'auto critique, nous n'avons que notre propre personne comme repère, point de vue, etc . . .
Bien que cela puisse constituer déja une très grande masse de travail, . . . elle est en très grande partie liée a notre propre expérience, de plus il me parait facile de s'y égarer.

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En ayant eu la chance d'avoir pu être le Uke de Jean-François sur certains mouvements,
je ne peus m'empêcher d'affirmer que cela est vraiment, vraiment très enrichissant. Il me semble plus facile de résonner après que le corps ai expérimenté que si on l'on se contente d'imaginer, etc...
En revenant sur le ressentie de "Sankaku Jime", j'ai parlé de douceur, de la manière dont j’avais l'impression d'aller à ma propre mort sans pour autant en avoir conscience sur le moment, voir même avec plaisirs comme si on était appelé dans ses bras...

*Après avoir repensé a tout ça et si j'ose dire "comparer" avec mes propres mouvements, je sens bien que je suis encore trop habité par l'attente ou la volonté de faire un mouvement, de ce fait je donne à Uke l'occasion de se racrocher a la vie car mes mouvements remplies de failles ainsi que la perception de l’approche de la mort réveil ses instincts de survie ou ranime sa volonté de vivre. . .

*Alors qu’à l'inverse j'ai envie de dire que la mort devenait agréable dans ses bras, du fait quelle n'avait nule intention (en tout cas personnellement perceptible) nule échappatoires, c'est comme si soudainement le moment était venue de partir, que vous voyez le tunnel et la lumière blanche, un moment sans retour; en tout cas toutes volontés de rester ou revenir n'était pas envisageable car la mort elle-même était devenue agréable et douce; cela fait doit être le fruit de l'association et la maîtrise de plusieurs principes, mais en tout cas merci pour ces moments !
(Une histoire en liaison, si je peux me permettre : celle du seigneur qui demanda à un dresseur de coq de lui dresser un coq de combat (Teio-Gaku et Jyuogan Seiyou : Une étude de l’art de gouverner et de la politique par Taisou))

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Tout cela m’amène à un questionnement: que l'entraînement et la pratique formeraient le corps et l'esprit, l'un à l'autre, unifiraient les deux, mais pour autant que l'un ne pourrait être envisagé sans l'autre, ou pour autant ne pourrait pas se compléter sans l'autre.

Ce serait comme la Vie qui donnerait l'existence de la Mort et inversement, a chaque chose se verrait un opposé exister et c'est cet même existence opposé qui ferait son opposée, parce que l'un existerait alors l'autre existerait, peut être cela finirait par aboutir sur un jeu de miroir, l'étude du coeur de Uke ou notre propre coeur ?


Je m’escuse d’avance si ce post fait fausse route,
Merci à tous, et j’espère à très vite !