Stage du 25 avril 2010

Retour de stage :
- Un stage proposé par "NIRIN". Le "dojo tenchi" n'était pas ouvert, on nous avait oublié ! Du coup, nous avons pratiqué en extérieur, au parc André Citroën.

1) Les "gogyo", avec "chi", "sui", "ka", en soulignant l'aspect "détente" (relachement musculaire...), et le mouvement du corps (déplacement des bras, bassin, jambes... et le transfert du poids du corps). L'importance, de ne pas rentrer dans le piège de la mentalisation du mouvement. L'exemple avec "uke nagashi" (blocage). "chudan uke" à "jakkin" peut se faire faire de différente façon selon les circonstances (pas nécéssairement dans une forme circulaire).

2) Travail autour de principe (de base) essentiel à la pratique, le "taihen jutsu gokui kata" (essence du mouvement naturel) comprenant :
-"shizen gyô un ryû sui" (les nuages se condensent, l'eau coule) le mouvement naturel.
-"ken tai ichi jo" (l'esprit et le corps ne font qu'un) l'unité dans l'action.
-"ashi rau" (balayer, faire trébucher) et "sha ha ashi" (l'angle qui met "uke" en son pouvoir) pour le placement dans le déplacement.

3) "tai sabaki" (résoudre par le corps), l'esquive. Travail autour du "san shin no kata" du déplacement :
- "ashi gata" (les différentes directions de déplacements).
- "moguri gata" (application pratique en esquive ou en attaque tout en restant sur place).
- "aruki waza" (les marches et les manières de se mettre à distance en attaque ou en défense).
Importance de ne pas esquiver avec hâte et précipitation. L'idée d'esquiver dans le bon temps, et dans différent temps ("nigi gen/san gi gen/yugen no sekai"). Exercices, avec la notion d'absorption, de déviation, et de contre (avec "tora aruki" par exemple). A noté, que sur une courte distance il est préférable d' "avoir confiance en son déplacement".

4) Les "ashi gata" (les déplacements dans toute les directions). Exercices, avec les "happo aruki" (déplacement en étoile) dans les huit directions ("mae, ushiro, migi, idari, naname ushiro migi, naname ushiro idari, naname mae migi, naname mae idari").

5) Les "inashi kata" (travail autour des frappes en concordance avec les déplacements et les "kyosho"). Exemple, sur une attaque "fudo ken" de "uke", effectuer un "tai sabaki" avec un "shuki ken" à "asagasumi". Importance, d'être calme, à l'écoute de "uke" ou de "tori". L'idée de se laisser guider pour utiliser se qui se présente à son avantage.

6) Les "hi ken ju roppo" + "taihen jutsu", en se déplaçant, mettre une vrai intension, une vrai impulsion. L'idée est de créer une tension, un vide, une ouverture chez "uke". Importance de remplir sa pratique !

7) "eno kiri nai" (je suis pas sûr de l'orthographe, si c'est mal écrit je m'en excuse...), le lien entre "uke" et "tori" est maintenu. Ce lien peut se relacher par petit lapse de temps pour créer des ouvertures sur le corps de "uke". Importance, de savoir recevoir une attaque (vigilence, placement, déplacement, posture...). L'idée que les circonstances décident du mouvement.

La machine à "kata" avec "uke nagashi" + "tai sabaki" + "go ho" (ou "gyaku waza") ou "uke nagashi" + "kyo jitsu" + "go ho". Importance de soigner son déplacement. l'idée de ne pas être dans la réaction du mouvement.

9) "shizen rei" + applaudissement.

Mes impressions, un excellent stage au coeur du "taihen jutsu" qui m'ammène à constater plusieurs points qui ne vont pas dans ma pratique. A savoir, "remplir sa pratique", par moment ma pratique manque de réalisme (trop de molesse...). La précipitation dans mes déplacements, qui révèle un manque de vigilence, d'écoute, de détente, et de maîtrise. "ne pas être dans la réaction de mouvement", probablement provoquer par la peur ou l'envie. Etre relacher musculairement (mentalement aussi), à mon sens, trop de testostérone et pas assez de lacher prise en ce qui me concerne. Sans oublier, le manque de confiance en soi... y'a du boulot !

Merci "NIRIN", et aux autres pratiquant(e)s présent ce stage. A bientôt.

Merci pour ce stage qui m'a permis de comprendre de nombreuses choses (par rapport à mon niveau de pur débutant).
Notemment le bloquage dont le mouvement est enclenché par le bassin, j'avais du mal à comprendre ça et à le realiser (une tendance à utiliser les muscles de mon bras plutot que de laisser faire le mouvement).
J'ai donc travaillé ça un peu plus tard et le fait de comprendre ce mouvement m'a permis de mieu comprendre plusieurs points dont le fait que j'utilise vraiment trop mes muscles sur d'autre mouvement (et dans ma pratique en generale), une érreur que je tente de modifier petit à petit...

J'etais un peu perdu au départ en commencant le Nin, (Et je le suis toujours!!) mais petit à petit j'arrive à trouver des points d'accroche, à comprendre quelques bases... Et rien que ça, ça donne une certaine confiance pour la suite. Car je suis completement nul (je le sais tres bien) mais je vois que le travail porte ses fruits (enfin je pense), c'est donc une source de motivation énorme pour maintenant et pour la suite. Cela fait 2 mois et demi à peine et je sais que je ne me suis pas trompé le jour ou j'ai décidé de venir au Dojo pour regarder ce premier cours!

Un grand merci à tous pour ce stage et de manière générale dans la pratique (au Dojo).

Aurel

Le stage a eu lieu en plein au final; et c'était très bien.
Nirin nous a fait pratiqué ce qu'il nomme la glue si on peut dire qui lie les les bases du Ninjutsu.

On a travaillé sans les mains , c'est à dire que l'on devait esquiver une attaque et déséquilibrer Uke sans les mains.
Cela m'a permis de me rendre compte que c'est avec l'élan, les hanches et le poids du corps qu'il faut travailler (ce que je ne fais pas bien pour l'instant)
En fait on nous dit souvent au Dojo de nous déplacer ou faire les blocages avec le poids du corps, mais je dois être bête je n'avais pas du comprendre et cet exercice sans les mains m'a permis de réaliser que je ne le faisais qu'à moitié ou pas du tout.
En fait c'est presque le ventre qui se déplace et les hanches qui lancent les bras.


Après Nirin nous a donné une explication sur le Fudoken, on doit vouloir traverser la tête de Uke , mais pas trop
sinon on se trouve déséquilibré par notre élan, et une fois lancé l'attaque , on doit comme mettre de la force , non pas pour contracter le bars mais pour retenir le poing.
On nous a aussi dit de ne pas esquiver l'attaque de Uke très loin, l'attaque doit quasiment nous froler, seul le déplacement doit permettre d'esquiver avec le corps droit , ensuite c'est ce déplacement qui dicte les possibilités que l'on aura ensuite face à Uke.



Après lors d'un exercice d'esquive sur une attaque de Uke, Nirin m'a dit de ne pas chercher à bloquer , ou à résister à l'attaque, j'ai suivi son conseil et quand Uke a attaqué; j'ai eu une sensation bizarre , quelque chose
s'est passé dans le corps. Par la suite je ne l'ai plus eue.
Ca montre bien qu'on doit pas psenser à bloquer, ou contrer l'attaque, mais que l'on doit plutôt l'accepter entièrement, comme si on acceptait de perdre pour de vrai? Ca demande d'être très détendu , zen si on peut dire (ce que je ne suis pas du tout).
En fait je commences à comprendre que le travail à deux est finalement un véritable échange , pas un travail prédéfini que l'on répète comme des robots, on doit écouter Uke, sentir ce qu'il se passe, et lui aussi doit rentrer en attaque s'il sent un vide.
Comme on nous l'a dit, à plus haut niveau , on doit sentir même ce qu'il se passe autour , comme sur un champ de bataille; par exemple on déséquilibre Uke de face sans les mains et on a donc les mains libres pour s'occuper d'un autre Uke qui arriverait de derrière.

A la fin on avait un petit temps pour faire des exercices en "live" , là je crois je faisais n'importe quoi, je fais partie de ceux qui ont besoin de répéter des centaines de fois pour pouvoir se sentir familier avec le mouvement pour éviter de s'arrêter et réfléchir.
J'ai une progression plus lente que les autres en fait, chacun a la sienne au final.

Merci pour ce stage Nirin, ça m'a beaucoup éclairé sur les points essentiels de la pratique.