Stage du 21 mars 2010

Stage "gogyo", les cinq distances (avec armes).

Tout d'abord, on m'avait dit l'an dernier que le "nin jutsu (bujinkan)" c'était appelé (par le passé) :
- "the art of distance".
Nous avons donc expérimenté l'art de la distance en utilisant des armes (corps / divers "shuriken" / "tanto" / sabre / "bo"...) avec les éléments (terre / eau / feu / vent / vide).

C'est interressant de pratiquer une même arme avec différent élément. Cela nous permet d'aborder l'adaptation, dans le combat (et dans le "non combat"...), de façon théorique et pratique. Je m'explique, chaque élément correspond à des circonstances, des états, des principes... les combinaisons sont variables (l'univers est en mouvement...) ce qui m'ammène à souligner la notion d'adaptation.

" la connaissance passe par l'expérimentation ", un aspect "initiatique" dans la pratique du "nin jutsu".

La notion de cause à effet. La cause (les éléments...) ammène l'effet (les armes...), d'où l'importance de "travailler la cause pour aller vers l'effet". L'expérimentation du "nin jutsu" fait prendre conscience que l'on passe par différente étape qui possède leurs causes, et leurs effets. L'idée d'atteindre la cause pour travailler (et peut être obtenir) l'effet. Cela me fais penser à l'expression "chaque chose en son temps "...

Certaines phrases du stage, d'après moi, font écho aux "tai hen jutsu gokui kata" (les principes profonds et secrets) :
-"shizen gyo un ryu sui" (fluidité du mouvement), "vivre le mouvement" ammène une certaine "fluidité".
-"ken tai ichi jo" (unité de pensé et d'action), "être un transmetteur" afin de prendre la puissance d'un élément pour la restituer ("transmetteur"). D'où la nécessité d'être "un".
-"sha ha ashi" (utilisation des jambes pour déstabiliser), "les armes c'est du corps à corps" souligne l'importance des jambes (l'image de porter une armure avec des appuis stables...).

"mettre son intention dans le mouvement" ("donner toute son attention"), cela me fais penser que l'on peut avoir deux armes quand on a qu'une ("shin ken" avec un "bo"), un effet deux en un !

Merci pour ce stage.

raphaël.

J'ai énormément apprécié ce stage, qui m'a "éclairci" plusieurs Goggyos, dans leur rythme, et leur mouvement. (Sui no Kata, avec un Boken a été une révélation...)
Je pensais être perdu avec ces nouveaux "instruments" (jusqu'a présent, je n'avais pas toucher une seule arme), mais j'ai été agréablement surpris de voir que ces dernières étaient plus simple d'accès que prévu (attention , je ne dis pas que c'était facile, loin de la), grâce aux Goggyos.

Comme dirait Jean-François et Virginie, "il faut travailler les bases encore et encore, pour pouvoir ensuite travailler le reste"

D'un point de vue pratique, nous avons abordé Chi no kata, plus que les autres, et au vu de la richesse de cette forme avec 4 distances, je me suis dit qu'on aurait pu faire un stage par Goggyo/distance au vu de la richesse et de la densité de ce qui nous a été démontré.

Pour finir, je te remercie sincèrement Raphaël (le couteau suisse ), car tu avais amené beaucoup d'armes (dont le fameux kodashi ) et tu les a généreusement partagé avec moi (entre autre), rendant le stage encore plus passionant.
et bien sur Jean François et Virginie, pour la grande qualité de ce stage.

PS: Nirin, félicitations! (gambatte )

Lors du stage , nous avons vu les Goggyos et leurs principes appliqués aux armes.
Par exemple on nous a montré l'application du Chi No Kata avec le baton, et on nous ont a dit que c'était une technique pour stopper un cavalier.
Nous avons vu et beaucoup pratiqué le lancer de Surikens (ou du stylo) , c'est intéressant parce qu'il emmène une autre distance et façon de penser, on ne s'attache pas à l'objet que l'on a entre les mains, et on le lance afin de continuer le combat à notre avantage. Là aussi c'est très technique comme par exemple la main que l'on doit plier au dernier moment pour lancer avec la paume.
Comme pour le Bo , le Chi peut être concentré lors du lancer , chose que je ne sais pas faire (peut être un jour).

On nous a aussi montré le décalage dans la frappe quand un Samourai était aux prises avec plusieurs Ninjas, c'était assez impressionnant. Ensuite nous l'avons travaillé par groupe de trois, et on se rend compte de la coordination et précision que cela demande si on veut résussir.

Pour conclure, Je me rends compte que j'ai une plus grande affinité pour le Bo , je sais pas, peut être parce qu'il est plus facile à manier que le sabre car on peut le saisir par n'importe quel bout par exemple.
Faut là aussi que je ne choisisses pas les armes les plus faciles ou qui me font le plus plaisir si je veux progresser.

Merci Virginie pour les explication sur le bo et le Chi et merci à Jean François qui n'avait pas beaucoup dormi et qui a eu le courage de faire le stage.

Gambatte !