Mercredi 23 Mars 2011 :

Le cours avec Ilonna et Laurianne a commencé avec le travail des Kamae et des
Goggyos.
On a après travaillé sur l'enchainement des techniques et tout ce que cela implique.
J'ai surtout retenu des points importants , comme un ecnhainemenent de techniques
doit être comme un flux continu sans cassure et ça doit devenir une seule technique
au final. On nous a aussi parlé des Kamae qui permettent de recevoir le mental de le poser (enfin c'est ce que j'en ai compris à mon niveau) et le fait d'avoir une posture qui ne reflète pas forcément le Kamae même durant l'enchainement de techniques.
Il y a eu aussi comme on nous a dit le fait d'emettre ou pas emettre une intention ou donner une fausse informations quand à la technique que l'on va faire. Disons que j'ai pratiqué plus dans l'instant, et j'ai mis plus de déplacements à certains moments tout en utilisant le corps à la place des bras.
Je dirais c'est comme s'appliquer à faire des crêpes sauf que là c'est s'appliquer à interagir avec Uke
Un point essentiel était celui de prendre des risques comme a dit Laurianne, de prendre le risque de s'ouvrir face à Uke. Disons que c'est ce que j'ai fait , car au début, par simple automatisme j'étais retombé dans la posture en position hyper défensive.
Je crois c'est aussi ce que je me suis forcé à appliquer avant le cours suite à un post de David,
et dans une condition pas agréable ou idéale du tout comme les transports.
Etrangement une personne en face de moi a proposé de laisser sa place pour qu'un couple soit ensemble, et quand une personne agée est entrée ensuite, disons que c'est la première fois je vois ça dans les transports en commun ou sur Paris. Elle lui a aussi proposé avec beaucoup de gentillesse sa nouvelle place assise, et lors d'un arrêt des transport on a même échangé quelques mots en rigolant sur la situation. chose impossible si j'étais en mode braqué et bouclier metalement ou en train de ressasser des choses inutilement. Bref ça fait bizarre de s'apercevoir que tout n'est pas comme on croit.
J'avoue que j'ai quand même dû me forcer par moments à ne pas me fermer, car une partie de moi
même résiste encore.

Gambatte.