Mercredi 21 Septembre :

On a eu un rappel sur l'importance des bases et des Goggyos et la remise en question.
On a travaillé sur plusieurs Henkas, et une façon de mettre la pression dans les techniques
puis tout relâcher au moment de la projection comme Omote Gyaku ou Ura Gyaku.
J'ai mis en pratique le coté mettre la pression et après attendre, ne rien faire, donc je suis
resté la main devant moi après le blocage, et Uke tombait dessus car je n'avais pas bougé,
je n'avais pas enchainé bêtement sur le deuxième blocage.
C'est pas une façon de me prendre pour un Tori supérieur, même si Uke peut se dire :"il se prend pour qui",
Je crois le fait de casser le rythme avec cette pause de temps en temps, ça peut simplement aider Uke
à ne pas prendre le mouvement pour toujours identique sans réfléchir, ça demande à être plus attentif
à ce que Tori fait, ça développe la sensibilité ou attention de Uke quelque part.
Si on me demandait de ne plus le refaire cela ne me poserait pas de problèmes bien sûr.
On a revu les Goggyos et des variantes (Henkas) , avec cette fois ci plus de travail en Kyusho,
ce qui comme l'a dit Jean François développe l'armure interne, un peu comme on avait vu à un stage de
Hoken Juropo (Hiken Juroppo aussi) !
La dernière partie était plus consacrée au sabre avec des Omote Gyaku et autres subtilités, j'ai bien apprécié,
même si j'ai pas forcément fait du bon ? et je me suis dis pourquoi pas faire des cours spécial sabre quelque fois dans l'année (ou un stage spécial sabre) ?


Quelque chose m'est venu à l'esprit un de ces jours quand à la notion de maître (ou "pratiquant") !
Je me suis dit , personne à un moment donné va venir nous voir et nous dire : "ça y est tu es un maitre"
En fait peut être on le devient peu à peu, ça arrive et on s'en rend pas compte ?
C'est à nous de chercher dans le mouvement, approfondir les principes, découvrir les détails mêmes infimes,
internes ou externes qui peuvent changer un mouvement.
Voire incorporer des "plus" d'une autre discipile comme le sabre pour Jean François et Virginie.
Ou peut être des choses viendront simplement à force de répétition comme en sabre ?
C'est comme les texte sur les 10 000 heures, peut être à pas prendre au pied de la lettre mais ça donne
une idée de la masse de travail à faire pour celui qui veut évoluer vers quelque chose.
Si on veut vraiment arriver à un certain degré de maitrise quelque part (coté Omote ou Ura), c'est à nous de travailler , de rechercher ; les maîtres nous guident mais ils ne feront pas les efforts et le travail à notre place !
Et puis que l'on devienne un maître ou pas, si on recherche vraiment on arrivera à quelque chose.
Je sais que le grade est important pour la reconnaissance du travail apporté (du Kokoro aussi),
et surtout pour la transmission du Ninjutsu et un Dojo, aussi pour pas avoir peur de se remettre en cause.
Mais là c'est plus le coté point de vue personnel que j'ai eu sur la notion de maître ou "pratiquant",
peut être j'aurai une autre opinion un jour ? et peut être je me trompes aussi ?


Gambatte !