Mercredi 5 Octobre :

On a vu des enchainements de techniques variés un peu comme la machine à Kata.
Par exemple un Blocage ,suivi, du Fudo KEn en style Chi No Kata, puis à la fin un
Omote Gyaku en douceur.
Lorsque Jean François a parlé du sentiment à avoir avec Uke, je dirais c'est à l'image
d'un protecteur. J4ai essayé avec Uke sur Omote Gyaku, déjà j'ai pas cherché trop à gagner ou faire
la technique, j'ai mis le principe de "Hampa" , je me suis arrêté avant le déséquilibre.
Je crois que j'ai un peuraté car j'aurai dû m'arrêter pourquoi pas en plein déséquilibre ? comme
légèrement retenir Uke d e la chute ? Et se dire que l'on fait attention à Uke, c'est bizarre, c'est une
autre forme de vigilance j'ai l'impression.
Quand on cherche moins à gagner ça donne l'impression qu'on bouge par rapport à Uke , mais sans le vrai but
de le faire tomber, ça fait bizarre , c'est peut êter ne pas gagner, et bouger ou se placer par rapport à Uke
pour ne pas perdre ?
Pour mon expérience personnelle, ce n'est plus une vigilance pour se protéger de toute tentative de Uke,
mais plutôt une vigilance ou l'on "surveille" Uke, on pense à lui, et paradoxalement , même s'il a attaqué ne Fudoken,
ça revient à le protéger de la chute dans cet instant s'il ne bouge pas ! S'il bouge il tombera tout seul et se fera mal
tout seul parce qu'il n'aura pas sû s'arrêter quand Tori n'emet aucune menace à son encontre.
J'ai l'impression moi qui ne vais pas forcément vers les autres, que c'est plus simple cette manière de penser d'être vigilant
par rapport à Uke, mais vigilant du style protecteur ou gardien et pas défenseur sur ses gardes.
C'est quelque chose que je vais devoir développer, (prendre soin de celui qui nous veut du mal à cause de ses propres illusions ? )
Dans le cas de Jean François le plus effrayant c'est que l'on se sentirait bien dans son acceuil de Uke , alors que
la suite ne serait peut être pas aussi drôle et Uke ne s'en rendrait même pas compte.
Est ce que là aussi ce n'est pas un défaut de se laisser aller à une situation confortable avec Tori ,
même si on sentirait de l'amour de rester dans une sorte d'état relaxé , détendu ?
C'est presque l'image de certaines plantes tropicales, qui piègent les mouches ou prédateurs avec un nectar qui les plongent dans un état de bien être ? Je sais pas si je suis pas parti trop hors sujet sur ce coup ?
L'autre détail que j'ai mis en pratique a été de partir au bon moment sur le Fudoken de Uke , pas trop tôt , et pas à la fin , j'ai l'impression que c'est comme réagir au moment où Uke devient comme "aveugle" mentalement ?
le moment où il ne peut réagir à ce qu'il se passe. c'est pas évident à saisir, mais c'est à travailler.
Donc j'ai pas hésité à dire à Uke de ré attaquer du fait que je n'étais pas dans l'instant vu que j'avais réagi trop tôt par exemple, c'est un piège dans lequel on tombe facilement vu que l'on connait à l'avance quel est l'enchainement.

Après Jean François nosu a parlé comme d'autres fois de ne pas prendre de plaisir dans la pratique.
Est ce que le plaisir ce serait pas d'être heureux d'expérimenter par exemple la sensation de devoir bouger à tel instant sur une attaque, ou le plaisir de déclencer des réactions chez Uke pour renfermer peu à peu le piège dans lequel il se referme.Où le plaisir de s'être senti dans un combat avec Uke, mais sans forcément de rivalité ? Ou est ce que ce serait pas le plaisir de tester différentes façons de réagir face à Uke , et se laisser aller et s'exprimer dans le feu de l'action ?
L'image qu'on nous a donné était à l'image de la sculpture ou peinture , on a des techniques , un échange, on doit polir et travailler ces mouvements un peu comme la danse ou il faut aussi adoucir et polir les gestes ?
Si on y met pas kokoro ou si on l'a pas, ça risque de ne pas donner un bon résultat comme pour de la sculpture ?