Stage du 13 Décembre

Un stage marqué par une approche totalement japonaise de la pratique.



Début du travail sur les Koshi Kihon Sanpo No Kata et découverte des différentes versions de chaque """"kata"""".
Avec pour ichimonji une version linéaire (on repasse par le pied d'appui) et une version Togakure Gyokko très bondissante et rugissante.
Jumonji et son blocage qui n'est qu'une excuse, qui lève le bras de uké avant la percussion.
La forme évoluée de Jumonji (au bord du précipice) était vraiment intéressante surtout lorsque l'on prend conscience de l'importance capitale du transfert du poids du corps lors de la frappe en boshi (droite - vers le bas - vers le haut).

On est puissant avec les jambes pas avec les pouces (on peut se casser les pouces par contre).

Icho et sa forme japonaise (qui m'a fait pas mal de tort) , icho qui s'ouvre au moment du coup et qui donne une liberté d'action par la suite (avancer dans un vide de uke / bloquer + frappe sous le bras ou torse)

Travail ensuite sur les Gohos, j'ai commencé à saisir la différence entre une torsion du poignet (forme 1) et une torsion de l'épaule (forme 2 et suivantes).
Ura Gyaku - Omote (forme 5) qui a réellement été mon gros bonheur du stage, ura est vraiment une forme supérieure comme le dirai Jean François et associé à omoté il devient destructeur. Le passage de ura à omoté via le jeu sur le poignet de uké a vraiment été un exercice passionnant.

Autre bon moment : le petit cassé de poignet dans Ganseki Nage avant de prendre uké comme une grosse pierre. Cette petite astuce m'a ouvert une nouvelle porte sur Ganseki. L'importance aussi d'avoir le coude dans les côtes de uké.


J'ai l'impression d'avoir beaucoup ingurgité durant le stage et de comprendre encore des choses aujourd'hui en écrivant ce post ...

Merci à Eric encore une fois pour la caméra et à Jean françois pour les cadeaux.

Très bon stage,
(désolé du retard j'avais cru ça se passait au Dojo Alésia )

- Tout le coprs est "points vitaux" (Utemi ?Kyusho) !
Je crois que c'est ce que l'on voit en Ninjutsu lors des immobilisations par exemple qui
peuvent marcher sur toute partie du corps, surtout si l'on maitrise la puissance !
- Lors de Omote, bien placer la pression avec le pouce sur le dessus de la
main au bon endroit , ce qui fait très mal.
- UraShutoken en sautant :
bien laisser tout le poids du corps effectuer le coup ; il doit falloir se détendre au
maximum sans tension (ce que je n'ai réussi) .
Y'a là peut être aussi un travail mental comme Jean François nous l'avait expliqué :
rester concentré sur la frappe une fois finie, ou essayer de sentir comment utiliser la
fameuse puissance !
- Tavail des Goho bien bas :
comme il a été dit , si l'on doit travailler la puissance ou le "chi", travailler bas est un
meilleurs moyens , permettant des les développer si j'ai bien compris !

Comme toujours je me sens mal à l'aise avec les torsions et clef, c'est même frustrant intérieurement, surtout quand on se fait corriger à chaque fois, on finit par se sentir trop nul , quand on se sent déjà nul en tout ou par rapport aux autres ça arrange pas les chose , mais c'est comme ça.

Par contre je crois qu'à un moment ou deux, la technique a peut être un peu mieux marché car je pensais à totalement autre chose en la faisant.
Je m'étais dit : "laisses tomber la technique, oublions là, je la fais et faisons là juste pour la faire comme tout le monde, pas la peine d'insister ! "

Je crois j'ai trop d'attachement (à essayer de bien faire les choses), je crois il faut que j'essaie peu à peu des les supprimer , peut être pas essayer de bien les faire ?

Le Ninjutsu est un travail à deux , mais je crois que chez soi on peut trouver du temps pour pratiquer des gohos par exemple très bas, même pas trés longtemps l'air de rien ça peut apporter quelque chose :
Un prof m'avait dit , c'est un peu comme si l'on empilait des feuilles de papier, c'est mince, mais empilées , avec le temps , ça finit par devenir énorme tas et ça reste comparé à la musculation !

Oui merci pour les cadeaux (Le merci n'était pas sorti en public : blocage mental ) ; et bravo oui aussi bravo à Eric d'avoir tenu la caméra toute l'après midi.

Tout d'abord merci à ceux qui participent au forum.

Pour ce stage je retiens qu'il est important de travailler bas pour être puissant et aussi pour avoir une plus grande amplitude.
Le Transfert du poids du corps était présent à chaque instant tout au long de cette journée et je pense qu'il devrait l'être à chaque instant dans chacun de nos mouvements.

Pendant cette journée j'ai essayé de dépasser un peu plus mes limites mais j'avoue que je n'avais pas l'impression de le faire...J'ai eu aussi l'impression qu'on ne faisait pas vraiment ce qui nous était montré....Comme l'a dit Jean-François on s'accroche à ce que l'on connait déjà (les formes).

Il y aura toujours des choses à explorer, on en découvre sans cesse, même Jean-François a découvert/compris de nouvelles choses ainsi que Nirina ( sur Icho no Kata par exemple).
Et oui "les bases" ce n'est jamais fini!

Merci à tous pour votre pratique, merci Eric pour les vidéos et les photos .
Et Merci Jean-François pour ta grande générosité, tu as passé une grande partie de la nuit a préparer ce stage pour toujours donner plus.
Merci pour les cadeaux j'adore ma montre .

de rien Donia....bises...

Retour de stage, difficulté à être complétement détendu (non force, "NO FORCE"...), ce qui ne facile pas l'échange avec les partenaires de pratiques. Remarque, en face de moi c'est souvent le même problème dans la pratique (utilisation de la force physique)... dû à un manque d'expérience en tant que pratiquant, alors on peut se dire chaque chose en son temps.

La notion d'adaptation, de façon à créer un dialogue entre "uke/tori" de façon à obtenir des conditions de pratique favorable et optimum pour nos expérimentations. L'idée est de réaliser un climat de travail adéquat, ce qui me semble actuellement difficile mais pas insurmontable.

"NO TALK", on remarque bien souvent que de parler pendant la pratique (quand on a un petit niveau...) n'aide pas vraiment le débutant ayant commencé cette année. Par contre, par imitation cela semble plus facile, par conséquent le language n'est pas nécéssaire. Cela dit, il important de parler de la pratique entre pratiquant, de façons à créer un échange autre que physique (pratique complémentaire...).

La notion de distance, quand "sensei" circule entre nous, important de garder une distance de sécurité, sinon il nous le fait remarquer. Comme c'est compliqué d'être conscient dans le temps et l'espace, l'idée d'avoir des yeux dans le dos (et sur les oreilles...) et une horloge interne toujours à l'heure quelque soit l'endroit !

En ce qui concerne les cadeaux, " arigato gozaimashita " Jean François (et Virginie) ! un stage encore une fois surprenant, des formes toujours en mouvement. Le problème, c'est que mon corps ressort la forme qu'il pratique le plus souvent, par exemple le "sui no kata" lors de mon passage à la fin du stage n'était pas le "sui no kata" vu pendant le stage... alors que la consigne était : "montrer un mouvement vu pendant le stage". Cette difficulté est récurente en ce qui me concerne, peut être dû au fait que le mouvement n'est pas défini avant d'être éxécuter et donc totalement improvisé ! Il me faut faire ce que l'on me demande.

D'autre part, un mouvement un jour fonctionne et quelque jours plus tard ne fonctionne pas... à mon sens, l'idée de travailler à être constant en s'adaptant sans cesse aux circonstances (performant techniquement avec chaque "uke", faire ce que l'on nous montre...). Encore merci, et à bientôt.

raph a écrit:La notion d'adaptation, de façon à créer un dialogue entre "uke/tori" de façon à obtenir des conditions de pratique favorable et optimum pour nos expérimentations. L'idée est de réaliser un climat de travail adéquat, ce qui me semble actuellement difficile mais pas insurmontable.

Je crois que c'est une des voies de l'efficacité , comme c'était écrit dnas un texte : Être en harmonie avec l'adversaire, à l'écoute, se laisser guider par ses mouvements et intentions, éliminer ses désirs et illusions (gagner ,se croire supérieur etc ...). C'est nébuleux, on verra en pratiquant.

raph a écrit:
La notion de distance, quand "sensei" circule entre nous, important de garder une distance de sécurité, sinon il nous le fait remarquer. Comme c'est compliqué d'être conscient dans le temps et l'espace, l'idée d'avoir des yeux dans le dos (et sur les oreilles...) et une horloge interne toujours à l'heure quelque soit l'endroit !

Est ce que cela ne va pas faire que tu feras attention de trop à l'environnement ? Peut être le mieux est de sentir les choses non ?
(Cela m'est déjà arrivé de sentir que j'approchais d'un mur ou poteau quand je regardais ailleurs).
Après ce n'est à mon avis pas appliquable tout le temps , surtout si es sur Paris, dans la rue ou transports en commun,
quand on te frôle voire te rentre quasi dedans face à toi !

C'était juste ce que je pensais par rapport à ces deux points là.

Je n'ai pas pu être présent pendant tout le stage mais je tiens quand même à dire que les trois premières heures étaient vraiment trés instructives.

Le moment le plus marquant a été quand sur un blocage (parfait); Loriana (désolé si je faute dans l'orthographe) m'a paralysé le système nerveux. D'un coup plus de bras (comme si il n'était plus là) ensuite plus de corps et là la gravité reprend ses droits et je me suis retrouvé au sol en train de convulser sur mon bras qui refaisait mal !
Après un court dialogue avec le "sensei" à la pause, le bilan est sans appel : on ne peut rien faire ! Je me souviens d'une autre fois où le "sensei" nous avait dit qu'il nous faudrai sûrement plus de 20 ans afin de maîtriser le blocage. C'est vrai que à partir du moment où on le fait systématiquement comme je me le suis pris et bien ça reduit considérablement les chances de riposte de Uke ...

Sinon merci encore au "sensei" pour ces nouvelles formes (qui font mal aux jambes mais qui rendent puissantes) et aussi à la nuit de visionnage de DVD qu'il nous a consacré et bien sûr au super Noël avant Noël.