Vendredi 5 Fév 2010 :

Le jour où je progresserai vraiment , peut être je mettrai moins de posts !

Nous avons travaillé le Boshiken essentiellement , nous l'avons également enchainé avec diverses techniques telle qu'un Omote Gyaku.
Nous avons travaillé à un moment de façon plus libre en faisant comme la machine à Kata.
Cette fois ci l'analogie était avec les smarties de couleur, moi je me suis plus rappellé avec la viande, les légumes et les fruits.


A cette occasion on nous a rappellé que tant que l'on est pas ceinture noire on est rien du tout et que notre niveau ne dépend que de nous et notre travail.
Et on nous a également rappellé que les Goggyos normalement enseignés à l'élite sont de nos jours enseignés "aux cochons".
Oui ça doit être vrai , personellement je prend les Goggyos comme des Katas supérieur de Karaté, je ne veux pas dire les Katas avancés mais plutôt les Katas enseignés qu'à ceux ayant atteint un véritable niveau intérieur en Karaté.
Pour le coté mental ou énergétique que cela peut développer de travailler les Goggyos , on ne découvrira des choses qu'en travaillant plus en sensation et plus bas.

A propos des Katas, dans le premier Dojo , notre Sensei nous avait exposé une techique peut être cachée :
En fait c'est à propos d'un blocage que l'on nomme Soto Uke (voir photo):
http://www.sekiryuzan.org/resources/images/1224773884soto_uke.gif
Il nous avait dit que la première phase du mouvement qui est d'armer le bras était en fait déjà un blocage, suivi du blocage du bras (maintenant que j'ai commencé le Ninjutsu , je pourrai me dire que armer le bras en arrière pourrait tout simplement être interprété une attaque destiné à un autre adversaire ou un dégagement du bras par rapport à une saisie ?)


Pour le cours, j'étais pas assez énergétique , sûrement pas assez dormi et avec même ma part de relation conflictuelle en journée , je suis venu au cours , mais j'avais bien plus envie d'aller dormir !
Je me suis fait violence , mais bon ma pratique était plus molle , bien moins Chi.
Dans ces cas là des fois faut peut être voir la bonne limite et ne pas venir peut être !
Comme l'avait dit Sensei Jean François : "vaut mieux pratiquer de qualité que trop pratiquer" ![strike]

Pour moi, ce cours a été complexe, et ceci pour plusieurs raisons.

Intéressant, car personne ne parle du salut. Ce que je viens de découvrir récemment, c'est que le fait d'être a droite plutôt qu'a gauche change ma perception de l'instant. J'aime bien l'idée (copyright lauri) du réceptacle : non seulement vous sentez ce qui ce passe a gauche (retards sur le salut, sur la prononciation), mais vous vous "ouvrez" aux kami et a Jean-François.
Puis vient la prononciation des mots japonais, qui traduisent inévitablement ce qui est décrit par le post de Virginie sur le sabre, et l'énergie. Cet ensemble, vécu, est tout a fait déstabilisant : il doit être l'écho des différentes informations reçues (et a mon avis, perçues...), et tout doit être dans l'harmonie, la trinité, avec le bon tempo. La meilleure analogie (image) qui me vient a l'esprit est la cérémonie du thé, s'il faut une "comparaison". Ainsi le salut ne marque pas la fin du cours - comme je l'entendais - mais marque une étape temporelle du travail, physique et spirituel.

En effet, le salut devient évidemment la continuité du cours : le travail sur les sensations, la prise de conscience, l'instant. Le salut est donc droiture, tempo, énergies et harmonie : tout ce qu'on retrouve dans un cours.