Mercredi 4 novembre 2009

Etirements, assouplissements. Musculations. " shizen rei ". Travail autour de la posture " ichi monji no kamaé " en statique (seul). La notion de groupe dans le " dojo " ( " karma " de groupe... ), d'où quelques remises en forme musclés pour faire prendre conscience du groupe. Les " gogyo " ( " chi / sui / ka / fu " ). Les " go ho " ( " omote gyaku / omote guaku tu tsuki / ura gyaku / mucha dori / muso dori " ). Les " san po no kata " ( " ichi monji no kata / jumonji no kata / icho no kata " ). " gogyo " + " go ho ". La notion d'attaque (placement de jambe, de main...). La notion de blocage (différents blocages, placements...). Discution avec jérémi autour de mes prises de note, accentuer la notion de sensation dans mes écrit afin d'ammener des prises de conscience dans un second temps. Mes impressions, la fermeté (la souplesse aussi... notion d'équilibre et d'interdépendance) s'impose pour nous tirer vers le haut, améliorer notre pratique. Malgrès les difficultés (émotions...) c'est toujours agréable de ce dépasser au " dojo ", d'en faire plus que d'habitude. On comprend l'importance de travailler en silence, on " mentalise " autrement. Quand on frappe avec une main qui est saisie, cela oblige à être détendu sinon " uke " recule et le coup n'est pas porté... encore quelques raideurs dans ma pratiques (mental et physique... c'est lié), un travail s'impose à ce niveau (notion de non force, non mental... détachement). Sinon, un débutant me faisait part dans le vestiaire (avant le cour) de son souhait de pratiquer autre chose que les " gogyo ", je lui ai demandé popurquoi et il m'a répondu qu'il souhaitait voir d'autre technique parce qu'on avait déjà vu les " gogyo " en stage... après réflexion, mon avis est que les principes présent dans les " gogyo " importe plus que la technique, les " san shin no kata " sont transposables à n'importe qu'elle technique. Voilà, merci à Basile de mettre les points sur les i, c'est toujours utile. A bientôt, et bonne fin de semaine.



Raphaël.

Effectivement, une séance musclée et intense, qui a embarqué tout le monde dans le même bateau, le Budo. Malgré quelques instants d'épuisement, c'est un vrai plaisir de repousser plus loin l'effort, de se concentrer sur ce que l'on nous demande de bien faire. On dort bien mieux le soir et on se sent très bien le lendemain, non ?!

Je comprends que ce ne soit pas facile pour les nouveaux arrivants (dont moi) de maîtriser rapidement et qualitativement toutes les bases (postures, attaques coup de poing, placement des jambes, gogyos, etc.), mais c'est une vraie nécessité de nous approcher de la bonne technique (cad sans mouvements parasites, inutiles). Ainsi je suis content à chaque fois de pouvoir repratiquer les gogyos, gohos, frappes, postures pour pouvoir m'améliorer. Cela nous fait aussi du travail pour la maison ....

Basile a également vérifié mes notes, en me précisant bien que le plus important reste la pratique, qu'il faut vivre et expérimenter. C'est bien de "philosopher" et de vouloir saisir l'essence du Ninjutsu, mais rien ne remplace la pratique. Il faut continuer à prendre des notes. J'aime bien la remarque qui t'a été faite, à savoir d'"accentuer la notion de sensation" ...

Je garde en mémoire une remarque de Jean-François avant son départ pour le Japon :
" Il faut, avant tout, vous méfiez de vous-même" ... il ne faut pas faire (style) ou dire (parler), mais être (vivre)
Notre Ego est notre pire ennemi, bien que je ne comprenne pas encore à ce jour ce que cela implique ou signifie... Serions-nous d'autres personnes que celle que nous croyons être ? Qui pratiquera verra...

Je vous souhaite à toutes et tous de bien basses postures ! Du Chi !!!

Merci pour vos rapport.