Mercredi 2 Novembre :

On a commencé par les bases à savoir Omote Gyaku en détails.
Virginie a insisté une fois de plus sur le regard à avoir autour , et et Jean François nous a expliqué plutôt comment l'avoir face à Uke ou dans le mouvement
Sur la Verticalité que Virginie m'a corrigé , mais je me suis rendu compte face au mirroir lors de l'exercice dans le vide que ma posture n'était pas vraiment verticale, la tête plus vers l'avant, peut être à cause du travail où on est souvent courbés et le poids du mental ? Même en rectifiant ma posture un semblant droite n'était pas naturelle et je crois j'avais trop de force les épaules et le dos. Je crois le travail lent dans le vide va s'impose à titre personnel.
Sur la dexuième partie du cours, j'ai ouvert plus grands les mouvements, et j'ai vu que j'avais tendance parfois à trop ramener les mains de Uke vers moi, j'étais trop attaché, besoin de m'attacher à quelque chose, ça reflète de trop s'attacher aux pensées et au monde réel; ça devait refléter la journée aussi quelque part.


Energétiquement, ce cours m'aura montré tous mes défauts physiques et mentaux; peut être c'était un de ces jours où tout va de travers , je sais pas ?
D'abord la veille j'ai fait une séance de musculation assez conséquente et tard le soir, chose à éviter, sans respiration détendue et sans apport d'eau conséquent le lendemain , avec plat un brin salé, la recette c'est comme le coca mélangé à l'aspirine , c'est totalement "Ka" : à éviter.
Ma force et énergie étaient trop hautes, tout vers le haut, rien dans les jambes cette fois ci, mes bras faisaient la technique cette fois ci et trop mentalement aussi; le relâchement n'était pas là ou il y en avait mais pas assez profond, déjà que j'ai du mal dans l'effort à me relâcher !
Face à Uke, cette énergie m'a poussé en mode "compétition" comme si je voulais montrer que j'étais meilleur ou que je maitrisais mieux quelque chose.
J'ai corrigé un peu quand je me suis rendu compte que je n'avais pas le lien du tout avec Uke, pas l'ouverture sans but (Ku) , c'était plus une attention ou ouverture tournée vers l'opportunité de gagner ou montrer une supériorité technique par exemple.
Alors que Hatsumi avait bien dit sur un texte que en allant à son Dojo on a rien à attendre , rien à gagner et que l'on y vient pour devenir plus humain justement (quelque chose comme ça , il faudra je traduises le texte qui en parle).

Au deuxième cours, sur un blocage Jodan , face à Uke, c'est pareil j'ai trop mis d'intensité et protection, le poing ayant fait le blocage était trop voyant, trop menaçant face à Uke, alors que le Ninjutsu c'est aussi, avoir des opportunités pas forcément visibles pour Uke et peut être même pas menaçantes; et cela dépend de Uke ensuite de choisir ; on a pas à guider Uke vers une contre attaque ou à continuer à attaquer.


Comme Jean François l'a dit à la fin faut arrêter de trop vouloir "faire".
Mon ego était bien trop là ce soir, aucun Kokoro dans les techniques ou face à Uke, j'étais trop "attaché", trop "fixé", je crois ça a commencé la matinée en voulant trop bien faire, en me fixant des objectifs pas réalisables, je cherchais trop le changement , c'est au final entrer presque en mode "compétition" ou "duel" avec soi même et avec tout le monde.
C'est un équilibre à trouver , pas toujours facile, ne pas se "supérioriser" face à Uke, et dans ce cas là ne pas faire comme j'avais tendance à faire et se "dévaloriser" pour éviter de se "supérioriser", dur, le milieu il faut viser !

Je crois que j'ai souvent un but au Dojo comme devenir meilleur techniquement, même si on nous le demande, ça ne doit pas devenir une priorité ou ça doit rester mais en sommeil je dirais quand on vient au Dojo. Autant le garder pour chez soi et juste pratiquer au Dojo sans y penser.

On vient , on travaille, on doit essayer de se dépasser, s'améliorer, on vient pour soi,
et apprendre à accepter les autres et les différences. J'ai oublié que l'on ne vient pas pour prouver quelque chose ou montrer si l'on a tel ou tel niveau, et seul le travail nous appartient !
Shikin Aramitsu Daiko Myo.