Mercredi 2 Février 2010 :

Nous avons revu les bases avec Omote Gyaku, avec des variantes comme le Omote Gyaku en rotation, ou celui en déplacement plus linéaire vers l'arrière. On a ensuite travaillé sur divers enchainements proposé par les ceintures noires.
C'était comme l'exercice de la machine à Kata mais en "live" si on peut dire.
Enfin Virginie nous a proposé un Kata original très intéressant sur de nombreux points, comme par exemple le fait de frapper tout en prenant appui sur Uke en même temps pour bondir en arrière.Ce qui peut être une bonne stratégie pour remettre de la distance avec Uke, ou pour casser le rythme, ou alors pour s'échapper du combat.Après rien ne nous empêche de retravailler le Kata avec plus de sauts en Tobi ou alors par exemple ou alors au ralenti en essayant de rester bas.
J'ai dit à Uke d'être plus précis dans les blocages, du coup quand il bloquait à Jakkin, au bon endroits même sans force, il arrivait à provoquer comme une douleur et une sorte de paralysie brêve du muscle.Ca rejoint ce que nous dit souvent Jean François quand il dit que l'on doit faire confiance à la technique.
Bizzaremment je sentais durant la posture Ichi Monji que je pouvais me tenir plus droit que d'habitude, et que je me sentais plus fort avec la posture plus basse, mais il faudra que je me détende plus même quand il s'agit d'exercer une force dans la posture statique sur la balle du pied qui devrait exercer une pression sur le sol.
Ca m'a rappellé la vidéo du stage où Virginie nous disait "il ne fait pas être lourd avec la terre, mais il faut être avec la terre", c'est quelque chose qui m'avait aidé il y a une semaine dans mon travail personnel. Je cherchais trop le poids du corps, ou à rentrer dans le sol, alors qu'il faut juste être avec la terre et se détendre.
Enfin on nous a donné des explications sur le fait de se réaxer durant le Kata ou sur la respiration qui ne doit pas être visible par Uke, chose pas facile durant un échange rythmé.

Gambatte.