Lundi 5 Septembre :

Non ce n'est pas un Spam !

Bon ça a été la rentrée, le retour au tatamis , aux seizas, à la chaleur du Dojo aussi !

Les vacances :
Après le dernier stage, j'aurai aimé m'entrainer, mais même dans un appartement, c'est jamais insonorisé, il y a des voisins ,je me contente de faire doucement, pas de Tobi our gros déplacements; car je sais ça se remarque pour les voisins du bas ! Disons sans un Dojo c'est plutôt limité et on a de la chance d'en avoir un, c'est déjà bien, il existe un sensei d'un art chinois qui enseigne dehors dans la nature, c'est pas plus mal non plus, mais pour le Ninjustu avoir des tapis ça permet de ne pas se blesser.
Coté pratique personnelle , je suis resté très Fu et Sui avec des Henkas , voire en enchainant des Omote spéciaux tel que avec saisie à "mimi" (oreilles) ou autres.Lors de ce premier cours de la rentrée, c'est là je me suis rendu compte combien la pratique à deux diffère de la pratique tout seul.
Uke n'a pas le même gabarit que dans notre imaginaire, et son attaque n'a pas la même portée, son corps peut rentrer dans notre espace de sécurité en avançant. Mais je me suis rapidement réadapté.
Seul,j'ai travaillé plus doucement, et c'est là que j'ai cherché à détecter les blocages ou ce qui m'empêche d'être un peu plus fluide , un peu plus détendu, voire gagner du naturel avec moins de carré , ne pas montrer à 200% la marque "arts martiaux" dans les postures , même si c'est des fondations à travailler et re travailler encore et encore !
Je me suis aperçu des blocages énergétiques , par exemple en Fudoken, trop de force dans l'épaule, presque un blocage. C'est pareil sur les déplacements, j'ai essayé de voir là ou ça coinçait et empêchait un déplacement plus fluide, avec moins de choses comme tensions là où il faut pas , ou pas assez de tension au niveau de l'abdomen ou un vide alors qu'il faut être dedans ! Pourquoi je devais trop forcer , comment y arriver avec moins de force !
Sur Sui No Kata, lors du Tai Sabaki j'ai senti et découvert une façon personnelle de garder le poing contre soi et vertical pendant que l'autre main fait shuto, cette façon changeait la sensation de fluidité ou de puissance , comme si ça me facilitait la rotation. Disons c'est dans la continuité de le recherche personnelle à améliorer son Tai Jutsu. Un travail intéressant est de faire un goggyo en changeant l'attaque ou en introduisant un gohho, voire une autre attaque, ou en chengant le démarrage par un autre style de déplacement ou posture comme en Hirai Ichi Monji.Tout cela pour essayer de ne pas trop se fixer l'esprit et garder le principe de SUI,ou essayer de savoir le "sortir" dans d'autres techniques. Disons que cette fois ci même en vacances presque chaque jour j'avais une heure ou plus pour m'entrainer.
La pratique m'apporte une stabilité si on peut dire, même avec des humeurs changeants ou un jour où j'avais vraiment pas le moral, pratiquer nettoie le mental
si on peut dire et ré injecte autre chose, comme une prière peut être ? C'est un point important que j'ai retenu.

Vider un peu la tasse :
Le fait d'être en vacances, j'ai pu me repasser encore des DVD de stages, mais je sais pas si c'est le fait d'être déconnecté de tout et du travail, mais je me suis dit comment j'ai pû être aussi aveugle, mon esprit devait être bien encombré ,comme trop souvent malheureusement !
C'était une technique à la Nagato Sensei, on aspire un Fudoken avec le bras contraire à celui de uke, cela mettait le coude en face de Uke qui déjà le gênait beaucoup dans son mental pour ré attaquer l'air de rien , il s'attendait pas à une telle disposition des bras de la part de Tori mentalement , c'est ce point là que j'avais loupé à mon niveau : Cela gênait Uke , ou annulait l'enchainement que son mental n'était pas préparé à un tel schéma chez Tori;
après s'il faisait cet enchainement, Tori avec son coude et bras qui gêne est prêt pour la suite comme un déséquiliber ou Goggyo.
Comme avait dit Jean François une fois certaines évidences n'apparaitront que plus tard pour certains, plus tard quand on aura un peu plus
vidé notre tasse !

La rentrée :
Le cours de hier soir on est entré directement dans le Ninjutsu.
Grosse erreur de ma part d'avoir voulu privilégier le coté Tengu avec le Bô plutôt que le coté précis et bien attaquer à Kasumi.
Il faut avant tout sauver sa peau avec la première frappe à Kasumi , si on as pas la forme "Tengu" à ce moment là tant pis on pourra peut être avoir la chance de se rattraper après pour le déplacement, mais si on se fait couper on a plus la chance de se rattraper ! Le principe que j'avais pas compris , c'était : "esquiver à l'intérieur et surtout attaquer à Kasumi juste après" , je me demandes s'il me manque pas des cases des fois ?
"Shikin Aramitsu Daikomyo"

On a revu ce coté très "animiste" avec le Bo contre Boken, et c'est vrai j'étais à égalité avec Uke, j'avais un Bô à la place du Boken, voire un Bô plus grand que celui de uke et qui pouvait aller plus loin comme si je combattais au Bô ! Mentalement on se sent différent, ce n'est plus Boken conre Bo mais Bo contre Bo !
Je me sentais dans un vrai combat Bô contre Bô où la réalité je n'étais pas accroché sur la vision des choses mais sur mon image du Bô qomme si j'en tenais un et j'y croyais pour de bon , sans me forcer à y croire cette fois ci , j'y croyais c'est tout (une sorte de conviction ?) !
Le coté sabre en frappant à Jakkin ça n'a pas fonctionné car je pensais plus à du percutant et je n'imaginais pas le coté sabre tranchant, donc à travailler et tester chez moi.

On a revu le coté Henka qui consistait à ne pas finir un mouvement, pour ensuite écouter Uke, voire démarrer et faire tout autre chose, qui a son tour pourrait ne pas se terminer. Sur un exercice ,Uke était un peu de dos ,j'étais sur le coté, je l'entourais de mes bras presque, à tout moment je pouvais faire quelque chose s'il tentait de se retourner, disons j'ai pas cherché faire quelque chose, j'étais juste là, prêt à agir sur une réaction. Je crois par moment j'ai passé la main presque devant le son visage , ce qui l'a plus gêné et incité cette fois ci à réagir et provoquer un début de déséquilibre.
Et je me dis Uke aurait pu tenter de faire quelque chose comme une attaque,se retourner, me saisir et projeter, quelque chose à essayer la prochaine fois pourquoi pas ?
Le thème a aussi été ce que l'on avait déjà vu une fois c'est apprendre à ne pas tout lâcher d'un coup, c'est presque faire durer le suspens. C'est quelque chose j'avais travaillé seul dans le style de garder de la retenue dans la frappe et dans le déplacement , comme si le mouvement se ralentissait à la fin ou était freiné,


On vient pour soi :
On vient pour soi au cours, c'est quelque chose à ne pas oublier, on vient pour progresser soi même , apprendre à mieux passer les embûches de la vie , et à devenir son propre maître pour ceux qui y arriveront.
C'est aussi apprendre à accepter Uke et son attaque , voire pardonner, essayer de refaire confiance aux autres, pour certains essayer d'enlever un peu de son armure. Et le Ninjutsu apporte beaucoup, pour ceux qui ont essayé de suivre certains conseils.
Je vois Jean François et Virginie, comme des maîtres même s'il faudrait que je redescendes à un niveau plus amical et pas que la relation maître et disciple !
C'est un peu comme des Fudo Myo qui nous guident et corrigent sur le tatami.
Leur influence qu'on le veuille ou non est là, pour ceux qui sauront écouter c'est une chance de commencer à modifier des choses,peut être évouler ? Pour ma part ce sont des mots qui résonnent encore qui ont eu lieu depuis mes début du Ninjutsu, des choses qui me rappellent des travers à ne pas tomber dedans, ou les devoirs d'évouler , de développer le coté Kokoro , oublier le passé ! Plein de phrases qui resteront ancrées en moi, des mots sacrés ou guides à suivre !
Donc c'est important pour le Ninjutsu et en particulier le Bujinkan qui vise comme dit Hatsumi Sensei, nous rendre plus humain et pas que d'efficaces combattants (pour ceux qui y arrivent); même si cela peut avoir son importance comme pour défendre ceux qui nous entourent ou ceux que l'on aime.
Comme on nous l'avait dit une fois on doit trouver les choses ou dépassement de soi , qui vont nous apporter de la joie intérieure, du bonnheur , sans vraiment attendre un résultat pour un jour être soi même apporteur de joie (bonnheur) aux autres ? Comme avait Jean François , essayer de devenir une bougie à sont tour , une lumière pour les autres !
Un élève nous avait déjà dit que le Ninjutsu c'était comme une religion, quand on entre sur le tatami, l'ouverture, la fermeture , la pratique.

Je crois ça va être mon thème si on peut dire personnel pour les mois à venir, trouver des choses en ce sens ! Oublier le coté Omote et reconnaitre le coté Ura des choses, ne pas être têtu et ne voir que le coté Omote. Je ne sais plus qui avait dit, plus on voit et pense à un coté plus il se développe et plus c'est celui que l'on obtient ! Donc j'ai des idées ... !
Bien sûr sans oublier une pratique assidue et qui fait bien mal parfois bien entendu !


Une remise en question :
On a eu une mise au point sur le tatami, ce qui est toujours important.
La question a été : Qu'est ce que l'on peut apporter au Dojo si on veut garder sa place, Jean François décidant et nous ne pouvant qu'accepter toute décision.
Pour moi cela va être plus difficile que les autres, il me manque cette ouverture simple aux autres déjà , chose qui était normale en Karaté ou qui se voyait pas !
J'aimerais que cela se voit si je réussi à évoluer avec les autres humainement dans l'échange , ma façon de penser a changé sur plusieurs points je le sais mais il y a encore du travail , et il y en aura toujours comme le Ninjutsu ça n'a pas de fin !
Ce que je peux donner ce sera de la motivation peut être à Uke, de la passion quand j'aurai un meilleur niveau avec plus de confiance. En tant que Sempai , je crois je vais plus dialoguer avec les Koais,et aussi leur faire passer le message pour tout ce qui est administratif ou stages quand ce sera nécessaire !
Ensuite je vais repasser le permis en Octobre, si je réussis à ramener une voiture sur Paris, je serai disponible s'il fallait faire quelque chose
pour quelqu'un du Dojo, pas uniquement pour Jean François ou Virginie; il faudra juste supporter la musique !
Après j'ai pensé essayer de faire des recherches par rapport au Dojo que l'on a parlé , j'en parlerai plus en détail aux Sempais pour voir si ça peut aider ?
Pour ce qui est d'internet j'aurai le temps de voir pour peut être faire un blog (mais ça j'en parlerai aux Sempais), voire faire une maquette de site complémentaire pourquoi pas traitant de divers sujet dont Ninjutsu.
Pour ce qui est des cahiers techniques, je me dis que l'on aurait pu aider sur le coté pratique, comme les assembler ou aller les faire imprimer ? Peut être en demandant qui aurait du temps et voulait être volontaire tout simplement ? Comme certains maîtres qui font nettoyer le Dojo par les élèves ,normalement c'est pas à eux de faire du travail en plus de l'instruction au Dojo !
J'aurai du mal avec le Kokoro et je suis quelqu'un qui ne va pas faire semblant, mais bon peut être oublier et se forcer même si c'est pas pour de vrai , le but étant honorable ?
On nous donne tellement, ça se ressent surtout après les cours si on y réfléchit, on n'arrivera jamais à re donner tout ce que l'on nous aura donné , pour ma part c'est que je ressens au fond de moi après les cours ! Comme l'avait dit au stage un pratiquant étranger : il n'y a pas de prix pour ce que l'on nous donne !

Une parenthèse :
Il y a une règle du Dojo qui est que l'on est pas là pour parler de nos problèmes, ce que j'ai toujours suivi, mais je crois qu'avec ce qu'a dit Jean François à propos
de Audrey qui était quelqu'un de super tous ceux du Dojo ; peut être entre Sempais et Koai ce dialogue d'écoutes des Koais et leurs problèmes pourrait avoir lieu de temps en temps pourquoi pas , surtout si cela peut changer grandement une situation et quelqu'un d'entre nous pourrais faire quelque chose comme cela aurait peut être pu être fait pour Audrey ?
Je ne sais pas, peut être il ne fallait pas en parler en public , mais j'ai juste exprimé mon point de vue sans vouloir blesser qui que ce soit avec ces phrases.

Voilà post de la rentrée, donc plsu long , si je dois en faire d'autres, je crois ce sera bien plus court moins long à lire ou déchiffrer !

Je rebondi juste sur ton dernier paragraphe.

Les bonnes volontés sont toujours les bienvenues et les idées aussi.
Pour cela adresse toi à tes sempais, qui sont là aussi pour cela.
Les idées auront peut être déjà été pensées, mais peut être pas, mais inutile d'embêter jean françois avec ça.

En ce qui concerne le dialogue, ne t'inquiète pas, audrey a su trouver une oreille attentionnée auprès de ses sempais.
Nous sommes toujours là pour aider, écouter, mais il faut nous faire confiance.
J'ai eu besoin de parler à un moment donné, d'avoir des conseils, et ça m'a quasiment sauver la vie, le tout étant de ne pas attendre le dernier moment, et d'écouter les conseils.

Sur ce à tout à l'heure!