Lundi 13 Décembre :

On a vu principalement les Goggyos seul et à deux et Ka No Kata suivi plusieurs enchainements commençant par Ka No Kata par exemple ! de.
Dés le départ on m'a corrigé sur le Fudoken de Chi No Kata , le mien était trop à l'ancienne, le corps trop de profil, si Uke esquivait et poussait sur un des deux cotés je tomberais.
C'est en fait une autre forme de Fudoken qui en ouvrant le buste ça permet d'être totalement de profil l'épaule est totalement vers Uke , et on gagne de la distance, peut être à garder pour certains cas ?
Mais là on est dans le Goggyos vers l'avant, on a pas forcément besoin de gagner plus de distance si on est bien placé.

Sur saisie de Uke avec Fudoken, on devait dévier le Fudoken vers l'autre bras, comme si on veut passer les bras de Uke un par dessus l'autre , déjà ça casse son rythme, s'il pensait faire plusieurs enchainement; on le déséquilibre légèrement avec les bras dans une position qui n'est pas à son avantage avant de passer en Omote Gyaku avec la main de Uke et projeter quand il va attaquer la deuxième fois.
Le détail important comme on nous l'a montré était d'arriver à bloquer les bras de Uke avec notre main ou poignet et pas que nos bras ou coude.

Autre chose qu"on nous a montré était de faire sentir à Uke l'ouverture mais pas machinalement ou pas de manière trop "technique", c'est surtout l'esprit qui compte il faut montrer à Uke comme si on s'attendait pas à un Fudoken ,c'est du Kyojitsu aussi , mais moins physique cette fois !
L'autre aspect interne à développer dont on nous a parlé était la sensibilité , disons c'était plus la sensibilité de l'impact, on ne doit pas esquiver , mais sentir la puissance que Uke met, et accompagner le coup pour l'amortir si je me trompes pas et si j'ai bien compris ?
C'est pas évident, autant sur la sensibilité avant que l'attaque arrive on peut arriver à quelque chose, autant la sensibilité de la pression et s'adapter avec le bon dosage c'est
plus complexe on dirait.

Le dernier enchainement qui comprenait Boshiken à Kasumi suivi de double Shakoken à Kasumi,c'était intéressant , déjà ça faisait appel à la rotation du corps quand on déviait le bras de Uke et les autres mouvements, et aussi parce que en tant que Uke, j'ai bien senti que j'étais à la merci de la douleur.
On sent une douleur, on est sur elle, on n'a pas le temps de s'habituer pour penser à se dégager que le shako ken arrive et emmène une autre douleur différente qui nous désoriente à nouveau vers autre chose avant de finir en projection.



Gambatte.