Lundi 14 Décembre

J'étais au cours N°2 uniquement.

travailler bas encore et toujours afin de gagner en puissance.
Importance d'être bien droit en ichimonji et d'avoir les pieds à 12h20 (merci ilona de m'avoir corrigé au passage)

Je tenais à revenir sur une image utilisée par Nirin concernant Ura Gyaku.

On casse difficilement du bambou en le pliant comme on plierai un bout de bois. Il faut appliquer une tension en ses deux extrémités puis le tourner sur lui même. A ce moment les fibres éclatent et le bambou casse.

Il en est de même pour ura gyaku : il faut toujours maintenir une tension entre les deux extrémités (poignet / coude) et tourner le poignet dans une direction.

Je trouve cette remarque très pertinente pour mieux comprendre le ura-omote Gyaku.

Je n'étais présent qu'au premier cours ...

Nous avons revu les Goggyos dans leurs formes pratiquées lors du stage (après les incontournables échauffements, la musculation et des chutes).

J'ai eu beaucoup de plaisir à suivre les nouvelles orientations : il ne faut pas se fixer (faire attention) sur le blocage ou sur la frappe. L'essentiel est la posture, les kamae dont les enchaînements reposent sur le transfert du poids du corps. (De même, chercher quelque chose avec la main arrière, puiser la puissance pour lancer le mouvement ?). Si nous avons le bon placement et la bonne posture, le reste vient naturellement ... j'ai beaucoup aimé la dernière application, qui consistait à pratiquer sur Uke un effet de balancier, bien bas, pour finir en Musso.

J'ai ressenti comme une libération lors de la pratique. Ne pas avoir de contact direct avec Uke, mais rester tout en présence, relié ... cela permet de faire bien plus attention au placement, de sentir là où il faut être, comment réagir. J'ai fait l'effort de ne pas (trop) parler avec mes Uke/Tori, ce qui je trouve permet au corps d'enregistrer beaucoup plus de choses.

Je me sens encore maladroit et malhabile dans les shuto ... J'ai pu recevoir un shuto d'Ilona lors d'une explication à mon Uke, et je peux dire que cela fait une vraie différence! La précision et la justesse du mouvement ne peut pas s'expliquer, mais se ressentir, se pratiquer, s'améliorer.

Pour finir, conformément aux attentes de Jean-François, nous avons répété la phrase/devise du salut. Il est indispensable de la connaître, et de se remémorer sa signification !

Shikin Haramitsu Daiko Myo
Dans toute expérience il y a un enseignement.
(N'oubliez pas de parcourir tout le site http://bujinkan-.com )

J'ajouterai un point :
Quand on frappe avec la main ouverte sur l'adversaire en avançant depuis Ichi monji, c'est tout le bras qui doit rester droit et tendu , on doit veiller à ce que ce soit le corps entier qui porte le coup en avançant et pousser avec la jambe arrière.

Oui Julio, merci ! Avec aussi différents concepts selon l'élément :
- pour Chi no Kata : bien rester au même niveau (bas!), ne pas se relever lors de la frappe
- pour Sui no Kata : la rotation vient de tout le corps (insaisissable à ce jour)
- pour Ka no Kata : la rampe de lancement (le bras part bien droit)
- pour Fu no Kata : la main arrière est relâchée, tombe naturellement et cherche la puissance dans le vide
- pour Ku no Kata : bien marquer la main qui monte (kiujutsu?) avec tout le corps (s'élever en puissance), ce qui permet de bien lancer le coup de pied et revenir en Jumonji
Tout reste à explorer !!! Gambate !!!

Retour de cours, le travail sur les points de pression au niveau des mains est assez fin, il est possible d'être éfficace sans appuyer sur la main du partenaire avec force... l'image qui me vient en tête c'est celle d'une personne qui se crispe sur une manette de jeu vidéo en appuyant à fond sur les boutons dans un état de crispation complète, genre faut que ça passe. Du coup, on est pas très éfficace.

Etre tonique tout en étant relaché physiquement, c'est tout un art, un travail sur du long terme à l'image d "utsuwa".

les postures sont vraiment éprouvantes physiquement quand on se donne à fond, d'où l'importance de mesurer son éffort (sans trop se préserver comme on nous la déjà suggéré).

Pas facile d'avoir un bonne accent "japonais"... "shi kin hara mitsu daï ko myô ", "oni gâ shi mas", "domo arigâto gozai mashi ta". Il me semble utile de fournir un éffort en ce sens... la communication c'est souvent utile dans la vie !

Merci, à bientôt.