Lundi 28 décembre 2009

Mes impressions, la répétition des techniques (les dix "nage/gyaku waza" du stage de décembre) dans le travail au "dojo" est vraiment utile pour appréhender et redécouvrir des principes qui font parti intégrante de la pratique (parallèle avec "ku kan" sur "omote gyaku"...).

Etre un bon "uke" s'avère plutôt difficile, un travail sur soi s'impose. C'est pas évident d'être réactif/dynamique/tonique/détendu/souriant/ présent... en ce qui me concerne c'est vraiment difficile, l'idée de se faire violence ! La notion de confiance me parait essentiel dans le travail "uke/tori", confiance en la pratique/ en soi/ dans le partenaire... cette notion me fait cruellement défaut.

Accepter la douleur, c'est difficile... ce fût un peu perturbant d'entendre une personne sur les "tatami" hurler et se mettre en colère parce que son partenaire de pratique lui avait fait mal. Il y avait de l'émotion... il me semble après réflexion que l'émotion nous fait perdre tout nos moyens en quelques secondes. Etre détendu dans la douleur, dans l'idée d'accepter les choses, en sachant que c'est compliqué et qu'il faut beaucoup de travail sur soi même pour y parvenir. Aller au delà de nos émotions dans la pratique ? L' équanimité est essentiel pour parvenir à être réellement éfficace dans la vie.

Les "yubijutsu" c'est de la douleur, et quand on a mal on a mal. Chaque pratiquant(e) ne réagit pas de la même façon face à la douleur (tout est relatif), l'idée de se détacher de ce que l'on fait ou subit afin de rester réactif et attentif à l'environnement. Le naturel suffit, pourquoi s'appliquer ? La peur de faire une erreur peut être.

Merci, à bientôt.