Mercredi 3 janvier 2009

Retour de cours, nous avons écouté les "monologues" de notre professeur. Beaucoup d'information, d'explication, afin d'appronfondir notre connaissance de la pratique (de l'esprit...) du "nin jutsu".

La phrase : "un mouvement compliqué est fait de mouvement simple" m'a permis de comprendre l'importance des prises de note (ou de la mémorisation) pour chaque cours. Par exemple, on assiste à un cours où l'on insiste sur des points de détail d'une posture, et un autre cours où l'on insiste sur d' autres points de détail de la même posture. Si l'on aditionne les détails, on a une approche plus globale, plus riche, par conséquent plus proche de ce qu'est cette posture.

Le travail c'est la clef de voûte de la pratique, cela me fait penser à l'image d'une petite maison où il a écrit au dessus de la porte : "rien sans peine".

En ce qui concerne la notion de douleur on m'a dit : "la douleur n'est qu'illusion"... cela me fait constater que cette illusion est bien encré en moi. Comment vivre autrement cette illusion ? Perdre cette illusion me semble être pareil à un mirage, peut être ai je tord...

Quand "uke" est crispé (dur...) j'ai tendance à faire de même. Il me faut être plus détendu, en confiance, afin de créer des ouvertures en jouant avec cette rigidité sans vouloir en finir rapidement. Cela m'ammène à comprendre l'importance de finir son mouvement même si celui ci n'est pas terrible au départ, plutôt que de bloquer parce que ça bloque.

D'autre part, concernant le fait qu'une personne qui ne vient pas régulièrement est plus dangereuse au "dojo" qu'une personne qui vient régulièrement (l'idée que plus on est dangereux moins on est dangereux ?) m'a fait penser à mon expérience dans la boxe taï, où l'on peut constater que ceux qui pratique pas de façons régulière sont parfois dangereux pour ceux qui pratique de façons régulière (un souvenir de blessure).

La connaissance de soi même permet de bien estimer qui on est ?

Merci, à bientôt