Lundi 15 février 2010

A tous : très bonne année du tigre !!!
Le tigre de métal ! Aïe aïe aïe ! Nous verrons ce que cette année nous réserve...

Durant le premier cours, nous avons fait une revue générale et intense du travail des dernières semaines.

Des étirements du dos, du crocodile, des sauts de puce, des roues, des roulades, ...
Que c'est long et dur de retrouver une once de souplesse dans le bas du dos ! J'ai parfois même l'impression de régresser et de ne pouvoir rien gagner sur ce terrain. Je me remémore un cours du début d'année ou Jean-François nous parlait de la souplesse, qui est égale à la jeunesse. Si l'on n'est pas suffisamment souple à 20 ans, j'ai bien peur qu'il ne soit trop tard... Mais je vais m'obstiner à croire que le travail peut payer, et puis j'en ai besoin. Gambate².

Enchaînement des Gogyos Chi/Sui/Ka/Fu/Ku. Uke et Tori réalisent chacun des Gogyos à la suite de l'autre, on échange les rôles, et ainsi de suite.
Pour ma part, un travail sans forcément trop de rapidité, mais en faisant bien attention à la puissance et à la subtilité de chaque élément. A la fluidité du mouvement. Je me rends compte que j'aime vraiment les Goggyos, que les éléments me parlent et que j'apprécie cette approche du travail.

J'ai encore l'impression parfois que les Uke avec qui j'ai pratiqué ne portent pas les coups, limitent leur intention et du coup avortent leur réalisation. C'est dommage ! Je les encourage à chaque fois à y aller plus intensément, à relâcher leur retenue. Je sais, c'est encore mon coté obscure de la force qui parle. Mais je devrai le dire plus souvent : il faut que cela fasse "mal" ou "quelque chose", ne pas hésiter. Il faut aimer ressentir avec son corps le travail de Uke, et donner cette chance à tous ! Cela me fait penser aux posts de Raphael et de David sur la douleur ...

Enchaînement des Gohos. De la même façon, nous avons enchaîné les Gohos "formes japonaises" des derniers temps.
C'est encore nettement imprécis, brutal et brouillon me concernant. Je n'étais peut-être pas en grande forme, mais cela ne justifie pas mon obstination inconsciente à abuser de la force. Et ce quelque soit la forme : japonaise, ancienne ou nouvelle. Ces derniers temps j'ai travaillé sur les transferts de poids du corps, sur le fait d'être bien bas, de bien ressentir le balancier, l'encrage à la terre (Chi'fan). Mais c'est comme si le reste du corps ne suivait pas. J'ai pourtant déjà observé et ressenti de nettes améliorations lorsque Lauriane vient me corriger, me conseiller, me faire remarquer des évidences! C'est long à rentrer tout ça, car beaucoup de paramètres, d'automatismes à acquérir. C'est encore trop (de force) ou pas assez (de douceur, de subtilité, de recherche du déséquilibre). J'ai encore l'impression d'être un mammouth qui tente de faire une technique à un singe... (attention ! sans aucune allusion négative aux Uke ! Le singe est un merveilleux animal - mon signe Chinois - pas copain avec le tigre d'ailleurs). Je sais bien que tout vient avec le temps et la pratique, que cela n'est pas forcément la peine d'en parler et de ressasser le sujet, mais je fais un petit état des lieux perso, après 5 mois de pratique... et je relis le post d'Amine .

Enchaînement des Sanpô. Ichi Monji, Jumonji, Hicho.
Travail dynamique et puissant. Les sanpô sont très intéressants je trouve, car on y retrouve beaucoup de choses concentrées : les Goggyos, le placement, les ken (frappes). Et sans doute plein d'autres choses ... Ou je me trompe peut-être. C'était bien en tout cas de pouvoir les travailler.

Premier round de la machine à Kata : pour clore le premier cours, Ilona, Laurianne et Jérémy ont concocté une première formule avec chacun des 4 ingrédients : coup de pied "circulaire", Chi no kata, rotation/déplacement, Ura gyaku (noms des techniques à compléter si possible ... d'ailleurs, ne pourrait-on préparer un petit "mémo du débutant" avec la liste des noms de techniques vues, par familles par exemple, pour mieux se repérer ? Je peux vous faire une première proposition / ébauche et partager cela avec vous si cela vous dit).

Rappel : n'oubliez pas le stage de sabre qui aura lieu le 28 décembre ! Bonne pratique à tous, tigrement vôtre.

Thomas a très bien résumé la séance d'hier. Je ne vais donc pas revenir dessus.

Pour ma part, n'ayant pas pu venir la semaine dernière j'ai découvert la machine à kata et j'ai trouvé cela tout bonnement génial et motivant (même si je suis déjà très motivé). Je veux dire par là qu'on se rend mieux compte du "pourquoi du comment" de chaque technique. Le fait de les prendre au hazard, m'a permis pour ma part, d'avoir une petite vu d'ensemble de toutes les possibilités que nous offre le Ninjutsu quand il est mis en pratique dans sa "totalité" si je puis dire ^^. Car envoyant cela, ça m'a donné envie d'apprendre toujours plus pour pouvoir ensuite être capable de reproduire ce qui est fait avec la machine à kata sans réfléchir.

Au niveau pratique, et ben il y a beeeeaaaaaauuuuuucoup de travail à faire. Etre plus droit, travailler plus bas, ne pas avoir peur de frapper comme l'a dit Thomas (je fais parti de ceux qui n'osent pas encore porter les coups (surtout certain), ou alors très peu), être stable et surtout avoir un peu plus confiance en moi notamment de ne pas avoir peur de me déplacer, d'oser, d'expérimenter.

Ce cours m'a permis "d'apprendre" (en tout cas dans les grandes lignes) tous les Goggyo étant donné que je viens qu'une fois par semaine j'ai pas eu beaucoup l'occasion de tous les travailler correctement. Le fait de les avoir répétés plusieurs fois m'a fait beaucoup de bien ^^. Mais il est vrai que j'aurais pu les travailler d'avantage chez moi, là-dessus je suis impardonnable. En effet je viens de me rendre compte que je les avais annoté dans mon carnet et par ce fait j'aurais pu les répéter, comme quoi l'importance de lire et relire ses notes est important. A l'avenir je ferai plus attention à cela (car pourtant je les avais relu plusieurs fois... ). Peut-être que cela vient du fait que jusqu'à présent je m'étais plus concentré sur les Goho...

Je finirai par un grand merci à Lorianne et Ilona pour ce cours qui était très intéressant (comme toujours d'ailleurs ^^) et pour leur conseils avisés. Je suis content et fière d'avoir d'aussi merveilleux senpai ^^

Oui :
"TRES BONNE ANNEE DU TIGRE DE FER A TOUS"

Durant le cours nous avons vu l'application des Goggyos, et également un enchainement basé sur la "machine à Kata" !
Ce qui est super c'est que cela sort des combinaisons insolites auxquelles on aurait peut être jamais pensé.
Les ceintures noires avaient leur propre façon de faire l'enchainement , y mettaient leur propre "pate", c'était très instructif.
Et comme l'a dit Ilona avec la machine à "Kata" : "on fait comme on veut ".
C'est bête ce que je vais dire , mais j'aurai presque envie de dire : Bhé oui , vu que c'est la "machine à Kata" qui donne les ordres et que ça marche !

Si jamais des ceintures noires ou Jean François lisent ce post :
A titre purement informatif, je ne serai pas la demain, mon épaule est un peu déboitée : c'est les risques du métier !!

Retour de cours, nous avons expérimenté la machine à "kata", une nouvelle fois. Forcer de constater qu'il m'est difficile de reproduire un "kata" comprenant quatre techniques différentes dans une forme (le "kata"). Une difficulté, était de reproduire les techniques dans l'ordre de la forme montré. D'autre part, ce qui m'a semblé compliqué c'était que l'on nous donne deux formes différentes à chaque "tirage" (comprenant quatres techniques chacunes). Du coup, parfois il y avait un mélange des deux formes qui se produisait dans l'expérimentation du "tirage" de la machine à "kata" ! Dans l'idée, c'est un peu comme dans un restaurant "self service" on peut manger le déssert au début, enssuite l'entrée avec le fromage, et pour finir le plat de résistance. Sauf que là c'était pas "self service", alors il y avait un ordre des plats qui était donné par les menus.

De la lenteur, en tenant compte du rythme des plats, sinon on a pas le temps de savourer son menu (ses deux menus). L'image de quelqu'un qui s'empifre sans prendre son temps... une remarque sur mon rapport à la nourriture, l'impression de pratiquer les "kata" (dans une forme "uke/tori") comme je mange mes repas (à toute vitesse, et seul). On pratique aussi quand on mange chez soi !

Une observation, nous mémorisons et nous "singe-ons" un "kata" montré d'une façon différente (de celle qui est donné). Même si on décompose les différents mouvements du "kata", cela fait encore beaucoup trop d'information et le "kata" reste déformé. Il nous faut du temps pour appréender et réaliser une forme donné (et encore plus pour peut être la comprendre...), à moin d'être doué ! Le "kata" doit nous parler... ce qui s'avère compliqué à aborder.

Merci, à plus tard.

Comme l'on dit :
C'est en faisant des erreurs que l'on progresse !